Droit international 0.7 Travaux publics - Énergie - Transports et communications 0.73 Énergie
Diritto internazionale 0.7 Lavori pubblici - Energie - Trasporti e comunicazioni 0.73 Energia

0.732.031 Convention du 3 mars 1980 sur la protection physique des matières nucléaires et des installations nucléaires (avec annexes)

0.732.031 Convenzione del 3 marzo 1980 sulla protezione fisica delle materie nucleari e degli impianti nucleari (con All.)

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Art. 5

1.  Les États parties désignent et s’indiquent mutuellement, directement ou par l’intermédiaire de l’Agence internationale de l’énergie atomique, leurs correspondants pour les questions relevant de la présente Convention.

2.  En cas de vol, de vol qualifié ou de toute autre obtention illicite de matières nucléaires, ou de menace vraisemblable d’un tel acte, les États parties apportent leur coopération et leur aide dans toute la mesure possible, conformément à leur législation nationale, pour la récupération et la protection desdites matières, à tout État qui en fait la demande. En particulier:

a)
un État partie prend les dispositions nécessaires pour informer aussitôt que possible les autres États qui lui semblent concernés de tout vol, vol qualifié ou autre obtention illicite de matières nucléaires, ou de menace vraisemblable d’un tel acte, et pour informer, selon qu’il convient, l’Agence internationale de l’énergie atomique et les autres organisations internationales pertinentes;
b)
ce faisant, et selon qu’il convient, les États parties concernés échangent des informations entre eux ou avec l’Agence internationale de l’énergie atomique et les autres organisations internationales pertinentes afin de protéger les matières nucléaires menacées, de vérifier l’intégrité du conteneur de transport ou de récupérer les matières nucléaires illicitement enlevées, et:
i)
coordonnent leurs efforts par la voie diplomatique et par d’autres moyens prévus d’un commun accord,
ii)
se prêtent assistance, si la demande en est faite,
iii)
assurent la restitution des matières nucléaires volées ou manquantes qui ont été récupérées par suite des événements susmentionnés.

Les modalités de mise en oeuvre de cette coopération sont arrêtées par les États parties concernés.

3.  En cas d’acte de sabotage de matières nucléaires ou d’une installation nucléaire, ou de menace vraisemblable d’un tel acte, les États parties coopèrent dans toute la mesure possible, conformément à leur législation nationale ainsi qu’aux obligations pertinentes qui leur incombent en vertu du droit international, selon les modalités suivantes:

a)
si un État partie a connaissance d’une menace vraisemblable de sabotage de matières ou d’une installation nucléaires dans un autre État, il décide des dispositions à prendre pour en informer aussitôt que possible ce dernier et, selon qu’il convient, l’Agence internationale de l’énergie atomique et les autres organisations internationales pertinentes, afin d’empêcher le sabotage;
b)
en cas de sabotage de matières ou d’une installation nucléaires dans un État partie et si celui-ci estime que d’autres États sont susceptibles d’être touchés par un événement de nature radiologique, sans préjudice des autres obligations qui lui incombent en vertu du droit international, il prend les dispositions nécessaires pour informer aussitôt que possible l’autre ou les autres États susceptibles d’être touchés par un événement de nature radiologique et, selon qu’il convient, l’Agence internationale de l’énergie atomique et les autres organisations internationales pertinentes, afin de réduire le plus possible ou d’atténuer les conséquences radiologiques de cet acte de sabotage;
c)
si, compte tenu des al. a) et b), un État partie demande une assistance, chaque État partie auquel une telle demande est adressée détermine rapidement et fait savoir à celui qui requiert l’assistance, directement ou par l’intermédiaire de l’Agence internationale de l’énergie atomique, s’il est en mesure de fournir l’assistance requise, ainsi que la portée et les conditions de l’assistance qui pourrait être octroyée;
d)
la coordination des activités de coopération visées aux al. a), b) et c) est assurée par la voie diplomatique et par d’autres moyens prévus d’un commun accord. Les modalités de mise en oeuvre de cette coopération sont définies par les États parties concernés de manière bilatérale ou multilatérale.

4.  Les États parties coopèrent et se consultent, en tant que de besoin, directement ou par l’intermédiaire de l’Agence internationale de l’énergie atomique et d’autres organisations internationales pertinentes, en vue d’obtenir des avis sur la conception, le maintien et l’amélioration des systèmes de protection physique des matières nucléaires en cours de transport international.

5.  Un État partie peut consulter les autres États parties et coopérer avec eux, en tant que de besoin, directement ou par l’intermédiaire de l’Agence internationale de l’énergie atomique et d’autres organisations internationales pertinentes, en vue d’obtenir leurs avis sur la conception, le maintien et l’amélioration de son système national de protection physique des matières nucléaires en cours d’utilisation, en entreposage et en cours de transport sur le territoire national et des installations nucléaires.

11 Nouvelle teneur selon le ch. 7 de l’Am. du 8 juil. 2005, approuvé par l’Ass. féd. le 13 juin 2008, en vigueur pour la Suisse depuis le 8 mai 2016 (RO 2016 1487; FF 2008 1041).

Art. 5

1.  I Partecipanti designano e si comunicano, direttamente o tramite l’Agenzia internazionale dell’energia atomica, gli organi di collegamento per le questioni concernenti la presente Convenzione.

2.  In caso di furto, furto qualificato o altra illecita forma d’ottenimento di materie nucleari, o di minaccia credibile di tali atti, i Partecipanti, conformemente alle rispettive legislazioni nazionali, aiutano per quanto possibile ogni Stato che lo richiede a ricuperare e proteggere dette materie. In particolare:

a)
il Partecipante prende le misure necessarie per informare immediatamente gli altri Stati, presumibilmente interessati, di ogni furto, furto qualificato o altro illecito ottenimento di materie nucleari, oppure di ogni credibile minaccia d’un tale atto, nonché per informare, all’occorrenza, l’Agenzia internazionale dell’energia atomica e le organizzazioni internazionali competenti;
b)
i Partecipanti interessati scambiano informazioni, tra loro o con l’Agenzia internazionale dell’energia atomica e le altre organizzazioni internazionali competenti, per proteggere le materie nucleari minacciate, per verificare l’integrità dei contenitori di spedizione o ricuperare le materie nucleari illecitamente prelevate; essi:
i)
coordinano gli sforzi per via diplomatica o altra via convenuta,
ii)
si prestano assistenza, su richiesta,
iii)
assicurano la restituzione delle materie nucleari rubate o mancanti che sono state ricuperate in seguito a uno degli eventi summenzionati.

Le modalità di attuazione di questa cooperazione sono definite dai Partecipanti interessati.

3.  In caso di sabotaggio di materie nucleari o di un impianto nucleare, o di minaccia credibile di un tale atto, i Partecipanti cooperano in ogni modo possibile, in conformità con la legislazione nazionale e con gli obblighi imposti dal diritto internazionale, secondo le seguenti modalità:

a)
se un Partecipante è a conoscenza di una credibile minaccia di sabotaggio di materie o di un impianto nucleare in un altro Stato, decide le misure da prendere per informare immediatamente quest’ultimo e, all’occorrenza, l’Agenzia internazionale dell’energia atomica e le altre organizzazioni internazionali competenti, al fine di impedire il sabotaggio;
b)
in caso di sabotaggio di materie o di un impianto nucleari in un Partecipante e qualora questi ritenesse che altri Stati rischiano di essere danneggiati da un evento di natura radiologica, il Partecipante, senza pregiudicare altri obblighi derivanti dal diritto internazionale, prende le misure necessarie per informare immediatamente l’altro o gli altri Stati che rischiano di essere danneggiati da un evento di natura radiologica e, all’occorrenza, l’Agenzia internazionale dell’energia atomica e le altre organizzazioni internazionali competenti, al fine di ridurre il più possibile o attenuare le conseguenze radiologiche del sabotaggio;
c)
se, in considerazione delle lettere a) e b), un Partecipante chiede assistenza, ogni Partecipante a cui è rivolta tale richiesta determina rapidamente e comunica allo Stato richiedente, direttamente o tramite l’Agenzia internazionale dell’energia atomica, se è in grado di fornire l’assistenza richiesta, in che misura e a che condizioni;
d)
le attività di cooperazione di cui alle lettere a), b) e c) sono coordinate per via diplomatica o altra via convenuta. I Partecipanti interessati decidono bilateralmente o multilateralmente come attuare tale cooperazione.

4.  I Partecipanti cooperano e si consultano, ove occorra, direttamente o tramite l’Agenzia internazionale dell’energia atomica e le altre organizzazioni internazionali competenti, onde ottenere pareri sulla concezione, la manutenzione e il perfezionamento dei sistemi di protezione fisica delle materie nucleari nella fase di trasporto internazionale.

5.  Un Partecipante può consultare gli altri Partecipanti e cooperare con essi, ove occorra, direttamente o tramite l’Agenzia internazionale dell’energia atomica e le altre organizzazioni internazionali competenti, onde ottenere pareri sulla concezione, la manutenzione e il perfezionamento del proprio sistema nazionale di protezione fisica degli impianti nucleari e delle materie nucleari in fase di utilizzazione, immagazzinamento e trasporto sul territorio nazionale e degli impianti nucleari.

11 Nuovo testo giusta il n. 7 della mod. dell’8 lug. 2005, approvata dall’AF il 13 giu. 2008 ed in vigore per la Svizzera dall’8 mag. 2016 (RU 2016 1487; FF 2008 985).

 

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