Droit international 0.6 Finances 0.67 Double imposition
Diritto internazionale 0.6 Finanze 0.67 Doppia imposizione

0.672.977.61 Convention du 18 octobre 2010 entre la Confédération suisse et la République orientale de l'Uruguay en vue d'éviter les doubles impositions en matière d'impôts sur le revenu et sur la fortune (avec prot. et échange de lettres)

0.672.977.61 Convenzione del 18 ottobre 2010 tra la Confederazione Svizzera e la Repubblica Orientale dell'Uruguay per evitare le doppie imposizioni in materia di imposte sul reddito e sul patrimonio (con prot. e scambio di lettere)

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Art. 23 Elimination des doubles impositions

1.  En ce qui concerne la Suisse, la double imposition est évitée de la manière suivante:

a)
Lorsqu’un résident de Suisse reçoit des revenus ou possède de la fortune qui, conformément aux dispositions de la Convention, sont imposables en Uruguay, la Suisse exempte de l’impôt ces revenus ou cette fortune, sous réserve des dispositions de la let. b), mais peut, pour calculer le montant de l’impôt sur le reste des revenus ou de la fortune de ce résident, appliquer le même taux que si les revenus ou la fortune en question n’avaient pas été exemptés. Toutefois, cette exemption ne s’applique aux gains visés au par. 4 de l’art. 13 qu’après justification de l’imposition de ces gains en Uruguay.
b)
Lorsqu’un résident de Suisse reçoit des dividendes, intérêts ou redevances qui, conformément aux dispositions des art. 10, 11 ou 12, sont imposables en Uruguay, la Suisse accorde un dégrèvement à ce résident à sa demande. Ce dégrèvement consiste:
i)
en l’imputation de l’impôt payé en Uruguay conformément aux dispositions des art. 10, 11 ou 12 sur l’impôt qui frappe les revenus de ce résident; la somme ainsi imputée ne peut toutefois excéder la fraction de l’impôt suisse, calculé avant l’imputation, correspondant aux revenus imposables en Uruguay; ou
ii)
en une réduction forfaitaire de l’impôt suisse; ou
iii)
en une exemption partielle des dividendes, intérêts ou redevances en question de l’impôt suisse, mais au moins en une déduction de l’impôt payé en Uruguay du montant brut des dividendes, intérêts ou redevances.
La Suisse déterminera le genre de dégrèvement et réglera la procédure selon les prescriptions suisses concernant l’exécution des conventions internationales conclues par la Confédération en vue d’éviter les doubles impositions.
c)
Une société qui est un résident de Suisse et reçoit des dividendes d’une société qui est un résident d’Uruguay bénéficie, pour l’application de l’impôt suisse frappant ces dividendes, des mêmes avantages que ceux dont elle bénéficierait si la société qui paie les dividendes était un résident de Suisse.

2.  En ce qui concerne l’Uruguay, la double imposition est évitée de la manière suivante:

a)
Les résidents d’Uruguay qui reçoivent des revenus imposés en Suisse conformément à la législation suisse et aux dispositions de la présente Convention, peuvent imputer l’impôt ainsi payé sur l’impôt uruguayen dû concernant ces mêmes revenus, sous réserve des dispositions applicables de la législation uruguayenne. Il en va de même en ce qui concerne les éléments de fortune imposés en Suisse conformément à la législation suisse et aux dispositions de la présente Convention; l’impôt ainsi payé est imputable sur tout impôt uruguayen dû concernant ces mêmes éléments de fortune, sous réserve des dispositions applicables de la législation uruguayenne. La somme ainsi imputée ne peut excéder la fraction de l’impôt uruguayen sur ces éléments de revenu ou de fortune, calculée avant que l’imputation ne soit accordée.
b)
Lorsque, conformément aux dispositions de la Convention, des éléments de revenus reçus ou des éléments de fortune possédés par un résident d’Uruguay sont exonérés de l’impôt en Uruguay, l’Uruguay peut prendre en compte ces éléments de revenu ou de fortune exonérés pour calculer le montant de l’impôt sur le reste des revenus ou de la fortune de ce résident.
c)
Une société qui est un résident d’Uruguay et reçoit des dividendes d’une société qui est un résident de Suisse bénéficie, pour l’application de l’impôt uruguayen frappant ces dividendes, des mêmes avantages que ceux dont elle bénéficierait si la société qui paie les dividendes était un résident d’Uruguay.

Art. 23 Eliminazione della doppia imposizione

1.  Per quanto concerne la Svizzera, la doppia imposizione è evitata nel modo seguente:

a)
Qualora un residente di Svizzera ritragga redditi che, secondo le disposizioni della presente Convenzione, sono imponibili in Uruguay, la Svizzera esenta da imposta detti redditi, salve le disposizioni della lettera b), ma può, per determinare l’imposta afferente al rimanente reddito di questo residente, applicare l’aliquota corrispondente all’intero reddito, senza tener conto dell’esenzione. Tuttavia, per gli utili secondo il paragrafo 4 dell’articolo 13 questa esenzione viene applicata unicamente se è comprovata la loro effettiva imposizione in Uruguay.
b)
Qualora un residente di Svizzera riceva interessi o canoni che, giusta le disposizioni degli articoli 10, 11 o 12, sono imponibili in Uruguay, la Svizzera accorda, su domanda del residente, uno sgravio. Detto sgravio può assumere le seguenti forme:
(i)
computo dell’imposta pagata in Uruguay, giusta le disposizioni degli articoli 10, 11 o 12, nell’imposta svizzera sul reddito di suddetto residente; l’ammontare computato non può tuttavia eccedere la frazione dell’imposta svizzera, calcolata prima del computo, che corrisponde al reddito imponibile in Uruguay; o
(ii)
riduzione forfettaria dell’imposta svizzera; o
(iii)
esenzione parziale dall’imposta svizzera dei dividendi o degli interessi di cui si tratta, pari almeno all’imposta prelevata in Uruguay sull’ammontare lordo dei dividendi o degli interessi.
La Svizzera determina il tipo di sgravio applicabile e regola la procedura conformemente alle prescrizioni svizzere sull’applicazione delle convenzioni internazionali stipulate dalla Confederazione Svizzera per evitare le doppie imposizioni.
c)
Una società residente di Svizzera che riceve dividendi da una società residente dell’Uruguay fruisce, all’atto della determinazione dell’imposta svizzera su questi redditi, degli stessi vantaggi dei quali beneficerebbe se la società che paga i dividendi fosse residente di Svizzera.

2.  Per quanto concerne l’Uruguay, la doppia imposizione è evitata nel modo seguente:

a)
i residenti dell’Uruguay che ritraggono redditi che, giusta le disposizioni della presente Convenzione, sono imponibili in Svizzera, possono computare tutta l’imposta pagata sull’imposta uruguayana dovuta a causa di questi stessi redditi, fatte salve le disposizioni applicabili della legge uruguayana. Lo stesso vale per gli elementi del patrimonio tassati in Svizzera conformemente alla legislazione svizzera e alle disposizioni della presente Convenzione; su riserva delle disposizioni applicabili della legislazione uruguayana, tale imposta è computabile alle imposte uruguayane che riguardano gli stessi elementi del patrimonio. La somma così computata non può eccedere la frazione dell’imposta uruguayana su questi elementi del reddito o del patrimonio calcolati prima del computo.
b)
Qualora un residente dell’Uruguay ritragga redditi o possieda un patrimonio che, secondo le disposizioni della presente Convenzione, sono esenti dall’imposta in questo Stato, l’Uruguay può nondimeno tener conto di questi redditi o di questo patrimonio esenti dall’imposta per determinare l’imposta afferente al rimanente reddito o al rimanente patrimonio di detto residente.
c)
Una società residente d’Uruguay che riceve dividendi da una società residente di Svizzera fruisce, all’atto della determinazione dell’imposta svizzera su questi redditi, degli stessi vantaggi dei quali beneficerebbe se la società che paga i dividendi fosse residente d’Uruguay.
 

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