1. Lorsqu’un résident du Maroc reçoit des revenus non visés au par. 2 ci‑après qui sont imposables en Suisse conformément aux dispositions de la présente Convention, le Maroc, sous réserve des dispositions du par. 2, exempte de l’impôt ces revenus, mais il peut, pour calculer le montant de ses impôts sur le reste des revenus de ce résident, appliquer le même taux que si les revenus en question n’avaient pas été exemptés.
2. En ce qui concerne les revenus visés aux art. 10, 11 et 12, le Maroc peut, conformément aux dispositions de sa législation interne, les comprendre dans les bases des impôts visés à l’art. 2; mais il accorde sur demande une imputation sur le montant des impôts marocains afférents à ces revenus, la somme ainsi imputée ne pouvant toutefois excéder la fraction de l’impôt marocain, calculé avant l’imputation, correspondant à ces revenus imposables en Suisse.
3. Lorsqu’un résident de Suisse reçoit des revenus qui, conformément aux dispositions de la présente Convention, sont imposables au Maroc, la Suisse, sous réserve des dispositions du par. 4, exempte ces revenus de l’impôt suisse, mais peut, pour calculer le montant de l’impôt sur le reste du revenu de ce résident, appliquer le même taux que si les revenus en question n’avaient pas été exemptés. Toutefois, cette exemption ne s’applique aux gains visés au par. 4 de l’art. 13 qu’après justification de la taxation effective au Maroc.
4. Lorsqu’un résident de Suisse reçoit des dividendes, intérêts ou redevances qui, conformément aux dispositions des art. 10, 11 ou 12 sont imposables au Maroc, la Suisse accorde un dégrèvement à ce résident à sa demande. Ce dégrèvement consiste:
5. Pour l’application des dispositions du par. 4, les intérêts qui bénéficient d’une réduction ou d’une exemption de l’impôt marocain en application de la législation interne marocaine tendant à favoriser les investissements destinés au développement de l’économie sont considérés comme ayant supporté l’impôt au taux prévu au par. 2 de l’art. 11.
1. Qualora un residente del Marocco ritragga redditi non considerati dal paragrafo 2 che, giusta le disposizioni della presente Convenzione, sono imponibili in Svizzera, il Marocco, fatte salve le disposizioni del paragrafo 2, esenta da imposta detti redditi, ma può, per determinare l’imposta inerente al rimanente reddito di questo residente, applicare l’aliquota corrispondente all’intero reddito in questione senza tener conto dell’esenzione.
2. Per quanto concerne i redditi di cui agli articoli 10, 11 e 12, il Marocco può, conformemente alle disposizioni della sua legislazione interna, comprenderli nelle basi delle imposte di cui all’articolo 2; a richiesta esso accorda però un computo sull’ammontare delle imposte marocchine inerenti a questi redditi. L’ammontare computato non può tuttavia eccedere la frazione dell’imposta marocchina, calcolata prima del computo, che corrisponde a questi redditi imponibili in Svizzera.
3. Qualora un residente di Svizzera ritragga redditi che, giusta le disposizioni della presente Convenzione, sono imponibili in Marocco, la Svizzera, fatte salve le disposizioni del paragrafo 4, esenta da imposta detti redditi, ma può, per determinare l’imposta afferente al rimanente reddito di questo residente, applicare l’aliquota corrispondente all’intero reddito in questione, senza tener conto dell’esenzione. Tuttavia, questa esenzione si applica agli utili dì cui al paragrafo 4 dell’articolo 13, unicamente se ne è provata la loro effettiva imposizione in Marocco.
4. Qualora un residente di Svizzera riceva dividendi, interessi o canoni che, giusta le disposizioni degli articoli 10, 11 o 12, sono imponibili in Marocco, la Svizzera accorda, su domanda del residente, uno sgravio che può avere le seguenti forme:
5. Ai fini dell’applicazione delle disposizioni del paragrafo 4, gli interessi che beneficiano di una riduzione o esenzione dell’imposta marocchina in applicazione della legislazione interna marocchina volta a favorire gli investimenti destinati allo sviluppo dell’economia sono considerati come se fossero stati assoggettati ad imposta all’aliquota prevista dall’articolo 11, paragrafo 2.
Ceci n’est pas une publication officielle. Seule la publication opérée par la Chancellerie fédérale fait foi. Ordonnance sur les publications officielles, OPubl.
Il presente documento non è una pubblicazione ufficiale. Fa unicamente fede la pubblicazione della Cancelleria federale. Ordinanza sulle pubblicazioni ufficiali, OPubl.