1. Les rémunérations des prestations de services, y compris les services de consultation, provenant d’un Etat contractant et payés à un résident de l’autre Etat contractant sont imposables dans cet autre Etat.
2. Toutefois, ces rémunérations sont aussi imposables dans l’Etat contractant d’où elles proviennent et selon la législation de cet Etat, si les prestations de services sont fournies dans cet Etat par une entreprise, par l’intermédiaire d’employés ou de toute autre personne engagés par l’entreprise à cette fin; mais l’impôt ainsi établi ne peut excéder 5 % du montant brut de ces rémunérations. Les autorités compétentes des Etats contractants règlent d’un commun accord les modalités d’application de cette limitation.
3. L’expression «rémunérations des prestations de services» employée dans le présent article désigne les rémunérations des prestations de services de toute nature y compris les services de consultation qu’une entreprise fournit par l’intermédiaire d’employés ou de toute autre personne engagés par l’entreprise à cette fin, mais à l’exclusion des rémunérations pour des services professionnels ou pour d’autres activités indépendantes de caractère analogue mentionnées à l’art. 15.
4. Les dispositions des par. 1 et 2 ne s’appliquent pas lorsque le bénéficiaire effectif des rémunérations des prestations de services, résident d’un Etat contractant, exerce dans l’autre Etat contractant d’où proviennent les rémunérations des prestations de services une activité industrielle ou commerciale par l’intermédiaire d’un établissement stable qui y est situé et que l’activité génératrice des rémunérations s’y rattache effectivement. Dans ce cas, les dispositions de l’art. 7 sont applicables.
5. Les rémunérations des prestations de services sont considérées comme provenant d’un Etat contractant lorsque le débiteur est cet Etat lui‑même, une subdivision politique, une collectivité locale ou un résident de cet Etat. Toutefois, lorsque le débiteur des rémunérations, qu’il soit ou non résident d’un Etat contractant, a, dans un Etat contractant, un établissement stable pour lequel l’obligation de rémunérer la prestation de services a été contractée et qui supporte la charge de ces rémunérations, celles‑ci sont considérées comme provenant de l’Etat où l’établissement stable est situé.
6. Lorsque, en raison de relations spéciales existant entre le débiteur et le bénéficiaire effectif ou que l’un et l’autre entretiennent avec de tierces personnes, le montant des rémunérations des prestations de services, compte tenu de la prestation pour laquelle elles sont payées, excède celui dont seraient convenus le débiteur et le bénéficiaire effectif en l’absence de pareilles relations, les dispositions du présent article ne s’appliquent qu’à ce dernier montant. Dans ce cas, la partie excédentaire des paiements reste imposable selon la législation de chaque Etat contractant et compte tenu des autres dispositions de la présente Convention.
1. Le remunerazioni per servizi resi, comprese quelle per servizi di consulenza che provengono da uno Stato contraente e che una persona residente dell’altro Stato contraente trae, sono imponibili nell’altro Stato.
2. Tuttavia, dette remunerazioni sono imponibili anche nello Stato dal quale provengono secondo la legislazione di questo Stato, sempreché i servizi siano svolti in questo Stato da un’impresa, i cui impiegati o altro personale siano stati assunti a questo scopo; l’imposta così stabilita non può eccedere il 5 per cento dell’ammontare lordo delle remunerazioni. Le autorità competenti degli Stati contraenti regoleranno di comune accordo le modalità d’applicazione di questa limitazione.
3. L’espressione «remunerazioni per servizi resi» di cui al presente articolo designa le remunerazioni per servizi resi di qualsiasi natura, compresi i servizi di consulenza, svolti da impiegati o altro personale di un’impresa, che li ha assunti a questo scopo; fanno eccezione tuttavia le remunerazioni per l’esercizio di una libera professione o di un’altra attività indipendente di carattere analogo ai sensi dell’articolo 15.
4. Le disposizioni dei paragrafi 1 e 2 non sono applicabili, se il beneficiario effettivo, residente di uno Stato contraente, esercita, nell’altro Stato contraente, dal quale provengono le remunerazioni, un’attività industriale e commerciale attraverso una stabile organizzazione ivi situata e se detta attività, per la quale vengono conseguite le remunerazioni, è connessa effettivamente con questa stabile organizzazione. In tal caso trovano applicazione le disposizioni dell’articolo 7.
5. Dette remunerazioni sono considerate provenienti da uno Stato contraente, se il debitore è questo stesso Stato, una delle sue suddivisioni politiche o dei suoi enti locali oppure una persona residente in questo Stato. Se però il debitore delle remunerazioni, sia esso residente o meno di uno Stato contraente, ha in uno Stato contraente una stabile organizzazione per la cui necessità è stato concluso il contratto che ha dato luogo al pagamento delle remunerazioni, si considera la remunerazione proveniente dallo Stato, nel quale è situata la stabile organizzazione.
6. Se, in conseguenza di particolari relazioni esistenti tra debitore e beneficiario effettivo o tra ciascuno di essi e terze persone, l’ammontare delle remunerazioni pagate, tenuto conto dei servizi per i quali sono versate, eccede quello che sarebbe stato convenuto tra debitore e beneficiario effettivo in assenza di simili relazioni, le disposizioni del presente articolo si applicano soltanto a quest’ultimo ammontare. In tal caso, la parte eccedente dei pagamenti è imponibile in conformità della legislazione di ciascuno Stato contraente e tenuto conto delle altre disposizioni della presente Convenzione.
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