1. Au sens de la présente convention, l’expression «établissement stable» désigne une installation fixe d’affaires par l’intermédiaire de laquelle l’entreprise exerce tout ou partie de son activité.
2. L’expression «établissement stable» comprend notamment:
3. On considère qu’il n’y a pas «établissement stable» si:
4. Nonobstant les dispositions précédentes du présent article, une entreprise d’assurance d’un Etat contractant est considérée comme ayant un établissement stable dans l’autre Etat contractant, à l’exception de ses activités de réassurance, si elle encaisse des primes sur le territoire de cet autre Etat ou y assure des risques locaux par l’intermédiaire d’une personne autre qu’un agent jouissant d’un statut indépendant auquel s’applique le par. 6.7
5. Une personne – autre qu’un agent jouissant d’un statut indépendant auquel s’applique le du par. 68 – agissant pour une entreprise de l’autre Etat contractant est considérée comme étant un établissement stable de cette entreprise dans le premier Etat mentionné si:
6. Une entreprise d’un Etat contractant n’est pas considérée comme ayant un établissement stable dans l’autre Etat contractant du seul fait qu’elle exerce son activité dans cet autre Etat par l’entremise d’un courtier, d’un commissionnaire général ou de tout autre agent jouissant d’un statut indépendant, à condition que ces personnes agissent dans le cadre ordinaire de leur activité. Toutefois, si les activités de cet agent sont exercées totalement ou presque totalement pour le compte de cette entreprise et d’autres entreprises qu’elle contrôle ou dans lesquelles elle dispose d’un pouvoir de contrôle, il ne sera pas considéré comme un agent jouissant d’un statut indépendant au sens des dispositions du présent paragraphe.10
7. Le fait qu’une société qui est un résident d’un Etat contractant contrôle ou est contrôlée par une société qui est un résident de l’autre Etat contractant ou qui exerce son activité dans cet autre Etat contractant (que ce soit par l’intermédiaire d’un établissement stable ou non) ne suffit pas, en lui‑même, à faire de l’une quelconque de ces sociétés un établissement stable de l’autre.11
5 Nouvelle teneur selon l’art. 2 ch. 1 du Prot. du 16 fév. 2000, approuvé par l’Ass. féd. le 11 déc. 2000, en vigueur depuis le 20 déc. 2000 (RO 2001 1477 1476; FF 2000 5107).
6 Introduite par l’art. 2 ch. 2 du Prot. du 16 fév. 2000, approuvé par l’Ass. féd. le 11 déc. 2000, en vigueur depuis le 20 déc. 2000 (RO 2001 1477 1476; FF 2000 5107).
7 Introduit par l’art. 2 ch. 3 du Prot. du 16 fév. 2000, approuvé par l’Ass. féd. le 11 déc. 2000, en vigueur depuis le 20 déc. 2000 (RO 2001 1477 1476; FF 2000 5107).
8 Nouvelle teneur selon l’art. 2 ch. 5 du Prot. du 16 fév. 2000, approuvé par l’Ass. féd. le 11 déc. 2000, en vigueur depuis le 20 déc. 2000 (RO 2001 1477 1476; FF 2000 5107).
9 Anciennement par. 4.
10 Anciennement par. 5
11 Anciennement par. 6
1. Ai fini della presente Convenzione, l’espressione «stabile organizzazione» designa una sede fissa di affari mediante la quale un’impresa esercita in tutto o in parte la sua attività.
2. L’espressione «stabile organizzazione» comprende segnatamente:
3. Non si considera che vi sia stabile organizzazione se:
4. Nonostante le disposizioni precedenti del presente articolo, si considera che una società d’assicurazioni di uno Stato contraente, escluse le attività di riassicurazione, abbia una stabile organizzazione nell’altro Stato contraente, se incassa premi sul territorio di quest’altro Stato o vi assicura rischi locali attraverso una persona, diversa da un agente che goda di uno status indipendente di cui al paragrafo 6.7
5. Una persona – diversa da un agente che goda di uno status indipendente, di cui al paragrafo 68 – che agisce in uno Stato contraente per conto o in nome di un’impresa dell’altro Stato contraente è considerata come una «stabile organizzazione» di detta impresa nel primo Stato contraente se:
6. Non si considera che un’impresa di uno Stato contraente abbia una stabile organizzazione in uno Stato contraente per il solo fatto che essa vi esercita la propria attività per mezzo di un mediatore, di un commissionario o di ogni altro intermediario che goda di uno status indipendente, a condizione che dette persone agiscano nell’ambito della loro ordinaria attività. Tuttavia, non si considera come intermediario che goda di uno status indipendente ai sensi del presente paragrafo l’agente che esercita la sua attività esclusivamente o essenzialmente per questa impresa o per questa e per altre ad essa associate.10
7. Il fatto che una società residente di uno Stato contraente controlli o sia controllata da una società residente dell’altro Stato contraente ovvero svolga la sua attività in questo altro Stato (sia per mezzo di una stabile organizzazione che in altro modo) non costituisce di per sé motivo sufficiente per far considerare una qualsiasi delle dette società una stabile organizzazione dell’altra.11
5 Nuovo testo giusta l’art. 2 n. 1 del Prot. del 16 feb. 2000, approvato dall’AF l’11 dic. 2000 e in vigore dal 20 dic. 2000 (RU 2001 1477 1476; FF 2000 4809).
6 Introdotta dall’art. 2 n. 2 del Prot. del 16 feb. 2000, approvato dall’AF l’11 dic. 2000 e in vigore dal 20 dic. 2000 (RU 2001 1477 1476; FF 2000 4809).
7 Introdotto dall’art. 2 n. 3 del Prot. del 16 feb. 2000, approvato dall’AF l’11 dic. 2000 e in vigore dal 20 dic. 2000 (RU 2001 1477 1476; FF 2000 4809).
8 Nuovo testo giusta l’art. 2 n. 5 del Prot. del 16 feb. 2000, approvato dall’AF l’11 dic. 2000 e in vigore dal 20 dic. 2000 (RU 2001 1477 1476; FF 2000 4809).
9 Originario par. 4.
10 Originario par. 5.
11 Originario par. 6.
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