Droit international 0.6 Finances 0.67 Double imposition
Diritto internazionale 0.6 Finanze 0.67 Doppia imposizione

0.672.934.91 Convention du 9 septembre 1966 entre la Suisse et la France en vue d'éliminer les doubles impositions en matière d'impôts sur le revenu et sur la fortune et de prévenir la fraude et l'évasion fiscale (avec prot. add.)

0.672.934.91 Convenzione del 9 settembre 1966 tra la Confederazione Svizzera e la Repubblica Francese, modificata, intesa ad evitare la doppia imposizione in materia di imposte sul reddito e sulla sostanza nonché a prevenire la frode e l'evasione fiscale (con Protocollo add.)

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Art. 5

1.  Au sens de la présente convention, l’expression «établissement stable» désigne une installation fixe d’affaires où l’entreprise exerce tout ou partie de son activité.

2.  L’expression «établissement stable» comprend notamment:

a)
Un siège de direction;
b)
Une succursale;
c)
Un bureau;
d)
Une usine;
e)
Un atelier;
f)
Une mine, une carrière ou tout autre lieu d’extraction de ressources naturelles;
g)
Un chantier de construction ou de montage dont la durée dépasse douze mois.

3.  On ne considère pas qu’il y a établissement stable si:

a)
Il est fait usage d’installations aux seules fins de stockage, d’exposition ou de livraison de marchandises appartenant à l’entreprise;
b)
Des marchandises appartenant à l’entreprise sont entreposées aux seules fins de stockage, d’exposition ou de livraison;
c)
Des marchandises appartenant à l’entreprise sont entreposées aux seules fins de transformation par une autre entreprise;
d)
Une installation fixe d’affaires est utilisée aux seules fins d’acheter des marchandises ou de réunir des informations pour l’entreprise;
e)
Une installation fixe d’affaires est utilisée, pour l’entreprise, aux seules fins de publicité, de fourniture d’informations, de recherches scientifiques ou d’activités analogues qui ont un caractère préparatoire ou auxiliaire.

4.  Une personne agissant dans un Etat contractant pour le compte d’une entreprise de l’autre Etat contractant – autre qu’un agent jouissant d’un statut indépendant, visé au par. 6 – est considérée comme «établissement stable» dans le premier Etat si elle dispose dans cet Etat de pouvoirs qu’elle y exerce habituellement lui permettant de conclure des contrats au nom de l’entreprise, à moins que l’activité de cette personne ne soit limitée à l’achat de marchandises pour l’entreprise.

5.  Une entreprise d’assurance d’un Etat contractant est considérée comme ayant un établissement stable dans l’autre Etat contractant dès l’instant que, par l’intermédiaire d’un représentant, elle perçoit des primes sur le territoire de ce dernier Etat ou assure des risques situés sur ce territoire.

6.  On ne considère pas qu’une entreprise d’un Etat contractant a un établissement stable dans l’autre Etat contractant du seul fait qu’elle y exerce son activité par l’entremise d’un courtier, d’un commissionnaire général ou de tout autre intermédiaire jouissant d’un statut indépendant, à condition que ces personnes agissent dans le cadre ordinaire de leur activité.

7.  Le fait qu’une société qui est un résident d’un Etat contractant contrôle ou est contrôlée par une société qui est un résident de l’autre Etat contractant ou qui y exerce son activité (que ce soit par l’intermédiaire d’un établissement stable ou non) ne suffit pas, en lui-même, à faire de l’une quelconque de ces sociétés un établissement stable de l’autre.

8.  Dans le cas où un chantier, dans un Etat contractant, n’est pas ouvert directement par un entrepreneur de l’autre Etat contractant mais par l’intermédiaire d’une société simple de droit suisse (si le chantier est ouvert en Suisse) ou d’une société de fait ou association en participation du droit français (si le chantier est ouvert en France) à laquelle ledit entrepreneur participe, les dispositions du par. 8 de l’art. 7 et du par. 4 de l’art. 24 ne s’appliquent que si les conditions du par. 2, let. g, du présent article sont remplies.

9 Voir toutefois l’art. 7 de l’ac. du 27 sept. 1984 entre la Suisse et la France relatif au raccordement des autoroutes entre Bardonnex et Saint-Julien-en-Genevois (RS 0.725.141).

Art. 5

1.  Ai fini della presente convenzione, l’espressione «stabile organizzazione» designa una sede fissa di affari dove l’impresa esplica, in tutto o in parte, la sua attività.

2.  L’espressione «stabile organizzazione» comprende in particolare:

a)
una sede di direzione;
b)
una succursale;
c)
un ufficio;
d)
un’officina;
e)
un laboratorio;
f)
una miniera, una cava od ogni altro luogo d’estrazione di risorse naturali;
g)
un cantiere di costruzione o di montaggio la cui durata superi dodici mesi.

3.  Non si considera che vi sia «stabile organizzazione» se:

a)
si fa uso d’installazioni ai soli fini di deposito, di esposizione o di consegna di merci appartenenti all’impresa;
b)
le merci appartenenti all’impresa sono immagazzinate ai soli fini di deposito, di esposizione o di consegna;
c)
le merci appartenenti all’impresa sono immagazzinate ai soli fini della trasformazione da parte di un’altra impresa;
d)
un’installazione fissa di affari serve ai soli fini di acquistare merci o di raccogliere informazioni per l’impresa;
e)
un’installazione fissa d’affari serve, per l’impresa, ai soli fini di pubblicità, di fornire informazioni, di ricerche scientifiche o di attività analoghe che abbiano carattere preparatorio o ausiliare.

4.  Una persona che agisce in uno Stato contraente per conto di un’impresa dell’altro Stato contraente - diversa da un agente che goda di uno statuto indipendente di cui al paragrafo 6 - è considerata «stabile organizzazione» nel primo Stato se dispone in detto Stato di poteri che esercita abitualmente e che le consentono di concludere contratti a nome dell’impresa, salvo il caso che l’attività di detta persona sia limitata all’acquisto di merci per l’impresa.

5.  Si considera che una compagnia di assicurazioni di uno Stato contraente ha una stabile organizzazione nell’altro Stato contraente a partire dal momento in cui, per il tramite di un rappresentante, riscuote premi sul territorio di quest’ultimo Stato o assicura rischi situati su questo territorio.

6.  Non si considera che un’impresa di uno Stato contraente ha una stabile organizzazione nell’altro Stato contraente per il solo fatto che vi esercita la propria attività per mezzo di un mediatore, di un commissionario o di ogni altro intermediario che goda di uno statuto indipendente, a condizione che dette persone agiscano nell’ambito della loro normale attività.

7.  Il fatto che una società residente di uno Stato contraente controlli o sia controllata da una società residente dell’altro Stato contraente, ovvero vi svolga la sua attività (sia per mezzo di una stabile organizzazione o no) non costituisce, di per sé, motivo sufficiente per far considerare una qualsiasi delle dette società una stabile organizzazione dell’altra.

8.  Quando, in uno Stato contraente, un cantiere non è aperto direttamente da un imprenditore dell’altro Stato contraente, ma per il tramite di una società semplice del diritto svizzero (se il cantiere è aperto in Svizzera) o di una società di fatto o associazione in partecipazione del diritto francese (se il cantiere è aperto in Francia), alla quale partecipa il detto imprenditore, le disposizioni del paragrafo 8 dell’articolo 7 e del paragrafo 4 dell’articolo 24 si applicano soltanto se si danno le condizioni del paragrafo 2, lettera g, del presente articolo.

9 Vedi, tuttavia, l’art. 7 dell’acc. del 27 set. 1984 tra il Consiglio federale svizzero e il Governo della Repubblica francese sul raccordo autostradale tra Bardonnez e Saint-Julien-en-Genevois (RS 0.725.141).

 

Ceci n’est pas une publication officielle. Seule la publication opérée par la Chancellerie fédérale fait foi. Ordonnance sur les publications officielles, OPubl.
Il presente documento non è una pubblicazione ufficiale. Fa unicamente fede la pubblicazione della Cancelleria federale. Ordinanza sulle pubblicazioni ufficiali, OPubl.