1. Nonobstant les dispositions de l’art. 15, les salaires, traitements et autres rémunérations similaires qu’un frontalier reçoit au titre d’un emploi salarié peuvent être imposés dans l’Etat contractant dont il est un résident. A titre de compensation, l’Etat contractant dans lequel le travail est exécuté peut prélever un impôt sur ces rémunérations par voie de retenue à la source. Cet impôt ne doit pas excéder 4,5 % du montant brut des rémunérations si la résidence est prouvée par une attestation officielle des autorités fiscales compétentes de l’Etat contractant dont le contribuable est un résident. Les dispositions du par. 4 de l’art. 4 sont réservées.
2. Est réputé frontalier au sens des dispositions du par. 1 toute personne qui est un résident d’un Etat contractant, mais dont le lieu de travail est situé dans l’autre Etat contractant, d’où il retourne régulièrement à son domicile. Si, après son travail, cette personne ne regagne pas régulièrement son domicile, elle perd sa qualité de frontalier uniquement si, pour une occupation sur toute l’année civile, elle ne regagne pas son domicile plus de 60 jours ouvrables en fonction de l’exercice de son activité.
3. L’Etat contractant dont le frontalier est un résident tient compte, nonobstant les dispositions de l’art. 24, de l’impôt perçu selon les dispositions de la troisième phrase du par. 1 de la manière suivante:
4. Les autorités compétentes des Etats contractants règlent d’un commun accord les autres détails, ainsi que les conditions de procédure en vue de l’application des paragraphes qui précèdent.
12 Introduit part l’art. II du Prot. du 21 déc. 1992, approuvé par l’Ass. féd. le 6 oct. 1993, en vigueur depuis le 29 déc. 1993 (RO 1994 69 68; FF 1993 I 1417).
(1) Nonostante le disposizioni dell’articolo 15, i salari, gli stipendi e le altre rimunerazioni analoghe che un frontaliero riceve in corrispettivo di un’attività dipendente sono imponibili nello Stato contraente di cui è residente. A titolo di compensazione, lo Stato contraente nel quale è svolta l’attività può trattenere un’imposta su dette rimunerazioni. Tale imposta non può superare il 4,5 per cento dell’ammontare lordo delle rimunerazioni se la residenza è provata da un’attestazione ufficiale della competente autorità fiscale dello Stato contraente di cui il contribuente è residente. Sono salve le disposizioni dell’articolo 4 paragrafo 4.
(2) È considerato frontaliero ai sensi del paragrafo 1 ogni persona residente di uno Stato contraente il cui luogo di lavoro è situato nell’altro Stato contraente, dal quale rientra regolarmente al proprio domicilio. Se, dopo il lavoro, detta persona non rientra regolarmente al suo domicilio, essa perde la qualità di frontaliero unicamente se, in caso di occupazione durante l’intero anno civile, a causa della sua attività non rientra al proprio domicilio per oltre 60 giorni lavorativi.
(3) Nonostante le disposizioni dell’articolo 24, lo Stato contraente di cui il frontaliero è residente tiene conto dell’imposta trattenuta giusta il terzo periodo del paragrafo 1 nel modo seguente:
(4) Le autorità competenti degli Stati contraenti disciplinano di comune accordo gli ulteriori dettagli come pure le modalità della procedura per l’applicazione dei paragrafi precedenti.
12 Introdotto dall’art. II del Prot. del 21 dic. 1992, approvato dall’AF il 6 ott. 1993, in vigore dal 29 dic. 1993 (RU 1994 69 68; FF 1993 I 1221).
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