1. La Macédoine peut prendre des mesures exceptionnelles et de durée limitée qui dérogent aux dispositions de l’art. 4 (Droits de douane et taxes d’effet équivalent) sous forme de relèvement de droits de douane.
2. Ces mesures ne peuvent s’appliquer qu’en faveur d’industries naissantes ou de certains secteurs en cours de restructuration ou confrontés à de sérieuses difficultés, en particulier lorsque ces difficultés provoquent de graves problèmes sociaux.
3. Après l’introduction de telles mesures, les droits de douane à l’importation applicables en Macédoine aux produits originaires des États de l’AELE ne peuvent excéder 25 % ad valorem et doivent maintenir un élément préférentiel pour les marchandises originaires des États de l’AELE. Ils ne doivent en aucun cas dépasser les droits de douane prélevés par la Macédoine sur des importations de biens similaires venant de tout État tiers. La valeur totale des importations de produits assujettis à ces mesures ne peut excéder 15 % des importations totales depuis les États de l’AELE en produits industriels, au sens de l’art. 2 (a), réalisées au cours de la dernière année pour laquelle des statistiques sont disponibles.
4. La Macédoine informe le Comité mixte de toute mesure exceptionnelle qu’elle envisage de prendre et, à la demande des États de l’AELE, des consultations ont lieu au sein du Comité mixte au sujet de telles mesures et des secteurs auxquels elles doivent s’appliquer, avant que ces mesures ne prennent effet. Lorsqu’elle adopte de telles mesures, la Macédoine communique au Comité mixte le calendrier de la suppression des droits de douane introduits au titre du présent article. Ce calendrier prévoit l’abandon de ces droits, selon un taux dégressif annuel, au plus tard deux ans après leur introduction, sauf décision du Comité mixte sur un calendrier différent.
5. Les mesures exceptionnelles au titre du présent article s’appliquent pendant une période n’excédant pas trois ans. Toutes les mesures exceptionnelles relatives à l’ajustement structurel cessent de s’appliquer au plus tard neuf ans après l’entrée en vigueur du présent Accord. Le Comité mixte peut fixer des délais différents par rapport à ceux fixés dans le présent paragraphe.
1. In deroga ai disposti dell’articolo 4 (Dazi d’importazione e gravami con effetto equivalente), la Macedonia può adottare, eccezionalmente e per una durata limitata, provvedimenti intesi a aumentare i dazi doganali.
2. Tali provvedimenti possono essere adottati soltanto se favoriscono la creazione di nuove industrie o promuovono alcuni settori in via di ristrutturazione o confrontati con gravi difficoltà che sono all’origine di importanti problemi sociali.
3. I dazi all’importazione introdotti tramite questi provvedimenti e applicabili in Macedonia ai prodotti provenienti dagli Stati dell’AELS non possono essere superiori, previa introduzione di tali provvedimenti, al 25 per cento ad valorem e devono inglobare un elemento preferenziale nei confronti dei prodotti provenienti dagli Stati dell’AELS. In nessun caso devono oltrepassare i dazi doganali prelevati dalla Macedonia sull’importazione di merci simili in provenienza da qualsiasi Stato terzo. Il valore complessivo delle importazioni di prodotti gravati da tali provvedimenti non può essere superiore al 15 per cento delle importazioni totali di prodotti industriali in provenienza dagli Stati dell’AELS, quali definiti nell’articolo 2(a), realizzate durante l’ultimo anno per il quale si dispone di dati statistici.
4. La Macedonia informa il Comitato misto sui provvedimenti straordinari che intende adottare e, su domanda degli Stati dell’AELS, prima della loro entrata in vigore si avviano consultazioni in seno al Comitato misto per definire tali provvedimenti e stabilire i settori nei quali sono applicati. Se adotta tali provvedimenti, la Macedonia comunica al Comitato misto le scadenze previste per l’abolizione dei dazi doganali introdotti in virtù del presente articolo. Questo calendario prevede l’abolizione di detti dazi secondo un tasso decrescente annuale, al più tardi due anni dopo la loro entrata in vigore, a meno che il Comitato misto non fissi un calendario diverso.
5. Tali provvedimenti straordinari sono applicabili per un periodo non superiore a tre anni, sempre che il Comitato misto non accordi un periodo più lungo. Essi decadono al più tardi nove anni dopo l’entrata in vigore del presente Accordo. Il Comitato misto può fissare scadenze diverse da quelle previste nel presente paragrafo.
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