Droit international 0.6 Finances 0.63 Douanes
Diritto internazionale 0.6 Finanze 0.63 Dogane

0.632.312.811 Accord de libre-échange du 15 décembre 2005 entre les États de l'AELE et la République de Corée (avec annexes et prot. d'entente)

0.632.312.811 Accordo di libero scambio del 15 dicembre 2005 tra gli Stati dell'AELS e la Repubblica di Corea (con allegati e Prot. d'intesa)

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Art. 51 Règles de concurrence concernant les entreprises

1.  Les Parties reconnaissent qu’une conduite anti-concurrentielle des affaires peut priver des avantages liés au présent Accord. Une telle conduite est par conséquent incompatible avec le bon fonctionnement du présent Accord, dans la mesure où elle peut affecter le commerce entre un Etat de l’AELE et la Corée.

2.  Aux fins du présent Accord, une «conduite anti-concurrentielle des affaires»:

(a)
signifie tout accord entre entreprises, toute décision prise par des associations d’entreprises et toute pratique concertée entre entreprises, ainsi que tout abus de position dominante commis par une ou plusieurs entreprises sur les territoires des Parties prises globalement ou sur une partie importante de ceux-ci, lorsque ces pratiques ont pour objet ou pour effet de prévenir, de restreindre ou de fausser la concurrence, et
(b)
peut survenir s’agissant du commerce des biens et des services. Une telle conduite peut être le fait d’entreprises privées ou publiques, ou d’entreprises dotées de droits spéciaux ou exclusifs, à moins que les tâches particulières qu’on leur a confiées ne soient entravées.

3.  Les dispositions des al. 1 et 2 ne seront pas interprétées de façon à créer des obligations directes pour les entreprises.

4.  Les Parties s’emploieront à appliquer leurs législations respectives en matière de concurrence en vue d’éliminer la conduite anti-concurrentielle des affaires. A cette fin, elles se notifieront leurs activités de mise en œuvre pertinentes et elles assureront l’échange d’informations. Il ne sera demandé à aucune Partie de révéler des informations qui seraient confidentielles en vertu de sa propre législation.

5.  Sur demande, les autorités compétentes en matière de concurrence et/ou d’autres autorités concernées des Parties entreront en consultation pour faciliter l’élimination d’une conduite anti-concurrentielle des affaires. La Partie contactée considérera la demande sans restriction et avec bienveillance.

6.  Sur demande, des consultations se tiendront également au sein du Comité mixte si une Partie considère qu’une conduite anti-concurrentielle des affaires sur le territoire d’une autre Partie continue d’affecter le commerce entre elles. Les consultations auront lieu dans un délai de 30 jours à dater de la réception de la demande. Les Parties concernées fourniront au Comité mixte tout soutien et toute information utiles pour qu’il puisse examiner le cas et aider les Parties concernées à éliminer la conduite mise en question et, si cela est approprié, à rétablir l’équilibre des droits et des obligations aux termes du présent Accord.

Art. 51 Regole della concorrenza relative alle imprese

1.  Le Parti riconoscono che le prassi commerciali anticoncorrenziali possono compromettere i vantaggi risultanti dal presente Accordo. Dette prassi sono pertanto incompatibili con il buon funzionamento del presente Accordo nella misura in cui possono pregiudicare il commercio tra uno Stato dell’AELS e la Corea.

2.  Ai sensi del presente Accordo, l’espressione «pratiche commerciali anticoncorrenziali»:

(a)
include tutti gli accordi tra imprese, tutte le decisioni di associazioni di imprese e tutte le pratiche concordate tra imprese nonché l’abuso da parte di una o più imprese di una posizione dominante sull’insieme del territorio delle Parti o in una parte sostanziale di esso, che perseguano lo scopo o abbiano l’effetto di prevenire, limitare o falsare la concorrenza; e
(b)
può sussistere per quanto riguarda gli scambi di merci e servizi. Tali pratiche possono essere attuate da imprese private o pubbliche oppure da imprese con diritti speciali o esclusivi nella misura in cui l’adempimento dei compiti particolari loro attribuiti non sia impedito.

3.  Le disposizioni dei paragrafi 1 e 2 non possono essere interpretate in modo da creare un obbligo diretto per le imprese.

4.  Le Parti si impegnano ad applicare le rispettive legislazioni sulla concorrenza al fine di eliminare le pratiche commerciali anticoncorrenziali. A tal fine, si notificano reciprocamente le pertinenti attività esecutive e garantiscono lo scambio di informazioni. Nessuna parte è tenuta a divulgare informazioni confidenziali in virtù delle proprie leggi,

5.  Su richiesta, le autorità preposte alla concorrenza e/o altre autorità competenti delle Parti avviano consultazioni nell’intento di facilitare l’eliminazione delle pratiche commerciali anticoncorrenziali. La Parte sollecitata accoglie benevolmente tale domanda.

6.  Su richiesta, si tengono inoltre consultazioni in seno al Comitato misto se una Parte ritiene che una pratica commerciale anticoncorrenziale condotta nel territorio di un’altra Parte continui a pregiudicare il commercio tra di esse. Le consultazioni hanno luogo entro 30 giorni dalla data di ricevimento della richiesta. Le Parti interessate forniscono al Comitato misto il sostegno e le informazioni utili affinché possa esaminare il caso e assistere le Parti interessate nell’eliminare la pratica in questione e, ove opportuno, nel ristabilire l’equilibrio dei diritti e degli obblighi derivanti dal presente Accordo.

 

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Il presente documento non è una pubblicazione ufficiale. Fa unicamente fede la pubblicazione della Cancelleria federale. Ordinanza sulle pubblicazioni ufficiali, OPubl.