Droit international 0.6 Finances 0.63 Douanes
Diritto internazionale 0.6 Finanze 0.63 Dogane

0.632.20 Accord du 15 avril 1994 instituant l'Organisation mondiale du commerce (avec annexes)

0.632.20 Accordo del 15 aprile 1994 che istituisce l'Organizzazione mondiale del commercio (con allegati)

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lvlu26/lvlu1/secI/Art. 3 Décisions anticipées

1.  Chaque Membre rendra une décision anticipée d’une manière raisonnable, dans un délai donné, à l’intention du requérant qui aura présenté une demande écrite contenant tous les renseignements nécessaires. Si un Membre refuse de rendre une décision anticipée, il le notifiera au requérant par écrit dans les moindres délais en indiquant les faits pertinents et le fondement de sa décision.

2.  Un Membre pourra refuser de rendre une décision anticipée à l’intention du requérant dans les cas où la question soulevée dans la demande:

(a)
fait déjà l’objet d’une procédure engagée par le requérant auprès d’un organisme gouvernemental ou devant une cour d’appel ou un tribunal, ou
(b)
a déjà fait l’objet d’une décision d’une cour d’appel ou d’un tribunal.

3.  La décision anticipée sera valable pendant une période raisonnable après qu’elle aura été rendue, à moins que le droit, les faits ou les circonstances l’ayant motivée n’aient changé.

4.  Dans les cas où le Membre abrogera, modifiera ou invalidera la décision anticipée, il le notifiera au requérant par écrit en indiquant les faits pertinents et le fondement de sa décision. Dans les cas où le Membre abrogera, modifiera ou invalidera une décision anticipée avec effet rétroactif, il ne pourra le faire que si la décision était fondée sur des renseignements incomplets, inexacts, faux ou de nature à induire en erreur.

5.  Une décision anticipée rendue par un Membre sera contraignante pour ce Membre en ce qui concerne le requérant l’ayant demandée. Le Membre pourra prévoir que la décision anticipée sera contraignante pour le requérant.

6.  Chaque Membre publiera, au minimum:

(a)
les prescriptions relatives à l’application d’une décision anticipée, y compris les renseignements devant être communiqués et leur mode de présentation;
(b)
le délai dans lequel il rendra une décision anticipée, et
(c)
la durée de validité de la décision anticipée.

7.  Chaque Membre prévoira, à la demande écrite d’un requérant, un réexamen de la décision anticipée ou de la décision de l’abroger, de la modifier ou de l’invalider.230

8.  Chaque Membre s’efforcera de mettre à la disposition du public tous renseignements sur les décisions anticipées dont il considérera qu’ils présentent un intérêt notable pour les autres parties intéressées, en tenant compte de la nécessité de protéger les renseignements commerciaux confidentiels.

9.  Définitions et portée:

(a)
L’expression «décision anticipée» s’entend d’une décision écrite communiquée par un Membre au requérant avant l’importation d’une marchandise visée par la demande qui indique le traitement que le Membre accordera à la marchandise au moment de l’importation en ce qui concerne:
(i)
le classement tarifaire de la marchandise, et
(ii)
l’origine de la marchandise.231
(b)
Outre les décisions anticipées définies à l’al. a), les Membres sont encouragés à rendre des décisions anticipées concernant:
(i)
la méthode ou les critères appropriés à utiliser pour déterminer la valeur en douane à partir d’un ensemble particulier de faits, et leur application;
(ii)
l’applicabilité des prescriptions du Membre en matière d’exonération ou d’exemption des droits de douane;
(iii)
l’application des prescriptions du Membre en matière de contingents, y compris les contingents tarifaires, et
(iv)
toutes questions additionnelles pour lesquelles un Membre considérera qu’il est approprié de rendre une décision anticipée.
(c)
Le terme «requérant» s’entend d’un exportateur, d’un importateur ou de toute personne ayant des motifs valables, ou de son représentant.
(d)
Un Membre pourra exiger que le requérant ait une représentation juridique ou soit enregistré sur son territoire. Dans la mesure du possible, ces prescriptions ne restreindront pas les catégories de personnes pouvant demander à bénéficier de décisions anticipées, compte tenu en particulier des besoins spécifiques des petites et moyennes entreprises. Ces prescriptions seront claires et transparentes et ne constitueront pas un moyen de discrimination arbitraire ou injustifiable.

230 Au titre de ce paragraphe: a) un réexamen pourra, avant ou après qu’il ait été donné suite à la décision, être prévu par le fonctionnaire, le service ou l’autorité ayant rendu la décision, une autorité administrative supérieure ou indépendante, ou une autorité judiciaire; et b) un Membre n’est pas tenu de ménager au requérant la possibilité d’invoquer le par. 1 de l’art. 4.

231 Il est entendu qu’une décision anticipée sur l’origine d’une marchandise pourra être une évaluation de l’origine aux fins de l’Accord sur les règles d’origine dans les cas où la décision satisfera aux prescriptions du présent Accord et de l’Accord sur les règles d’origine. De même, une évaluation de l’origine au titre de l’Accord sur les règles d’origine pourra être une décision anticipée sur l’origine d’une marchandise aux fins du présent Accord dans les cas où la décision satisfera aux prescriptions des deux accords. Les Membres ne sont pas tenus d’établir des arrangements distincts au titre de la présente disposition en plus de ceux établis conformément à l’Accord sur les règles d’origine en ce qui concerne l’évaluation de l’origine, à condition qu’il ait été satisfait aux prescriptions du présent article.

lvlu25/lvlu1/secI/Art. 3 Decisioni anticipate

1.  Ogni Paese membro pronuncia una decisione anticipata in modo ragionevole, entro un termine adeguato, all’attenzione del richiedente che ha presentato una richiesta scritta contenente tutte le informazioni necessarie. Se un Paese membro si rifiuta di pronunciare una decisione anticipata, lo notifica tempestivamente al richiedente per iscritto indicando i fatti rilevanti e la base su cui si fonda la sua decisione.

2.  Un Paese membro può rifiutarsi di pronunciare una decisione anticipata all’attenzione del richiedente se la questione sollevata nella richiesta:

(a)
è già oggetto di una procedura avviata dal richiedente presso un organismo governativo, una corte di appello o un tribunale; o
(b)
è già stata oggetto di una decisione di una corte di appello o di un tribunale.

3.  La decisione anticipata è valida per un periodo ragionevole dopo che è stata pronunciata, a meno che il diritto, i fatti o le circostanze che l’hanno motivata non siano cambiati.

4.  Se un Paese membro annulla, modifica o invalida la decisione anticipata, lo notifica per iscritto al richiedente indicando i fatti rilevanti e la base su cui si fonda la sua decisione. Un Paese membro può annullare, modificare o invalidare con effetto retroattivo la decisione anticipata soltanto se tale decisione era basata su informazioni incomplete, inesatte, false o fuorvianti.

5.  Una decisione anticipata pronunciata da un Paese membro è vincolante per quest’ultimo nei confronti del richiedente che l’ha chiesta. Il Paese membro può prevedere che la decisione anticipata sia vincolante per il richiedente.

6.  Ogni Paese membro pubblica almeno:

(a)
i requisiti relativi all’applicazione di una decisione anticipata, comprese le informazioni che devono essere fornite e la forma della loro presentazione;
(b)
il termine entro il quale pronuncerà una decisione anticipata; e
(c)
la durata di validità della decisione anticipata.

7.  Ogni Paese membro provvede affinché, su domanda scritta di un richiedente, si proceda a un riesame della decisione anticipata o della decisione di annullarla, modificarla o invalidarla.231

8.  Ogni Paese membro si sforza di rendere pubblicamente accessibili tutte le informazioni sulle decisioni anticipate che ritiene possano risultare di particolare interesse anche per le altre parti coinvolte, tenendo conto della necessità di tutelare le informazioni commerciali confidenziali.

9.  Definizioni e campo d’applicazione

(a)
Con l’espressione «decisione anticipata» s’intende una decisione scritta comunicata da un Paese membro al richiedente prima dell’importazione di una merce a cui si riferisce la richiesta, che stabilisce il trattamento accordato dal Paese membro alla merce al momento dell’importazione per quanto riguarda:
(i)
la classificazione tariffaria della merce; e
(ii)
l’origine della merce.232
(b)
Oltre alle decisioni anticipate definite alla lettera (a), i Paesi membri sono invitati a pronunciare decisioni anticipate per quanto riguarda:
(i)
il metodo o i criteri adeguati da utilizzare per determinare il valore doganale in base a un insieme particolare di fatti, e la loro applicazione;
(ii)
l’applicazione dei requisiti del Paese membro in materia di sgravi o esenzioni dai dazi doganali;
(iii)
l’applicazione dei requisiti del Paese membro in materia di contingenti, compresi i contingenti tariffari; e
(iv)
qualsiasi altra questione per la quale un Paese membro considera opportuno pronunciare una decisione anticipata.
(c)
Con il termine «richiedente» s’intende un esportatore, un importatore o qualsiasi persona che presenti validi motivi, o il suo rappresentante.
(d)
Un Paese membro può esigere che il richiedente abbia un rappresentante legale o che sia registrato sul suo territorio. Per quanto possibile, tali prescrizioni non limitano le categorie di persone che possono chiedere di beneficiare di decisioni anticipate, tenuto conto in particolare delle esigenze specifiche delle piccole e medie imprese. Questi requisiti devono essere chiare e trasparenti e non devono costituire un mezzo di discriminazione arbitraria o ingiustificata.

231 Ai sensi del presente paragrafo: (a) un riesame può essere effettuato, prima o dopo che si è dato seguito alla decisione, dal funzionario, dal servizio o dall’autorità che ha pronunciato la decisione, da un’autorità amministrativa superiore o indipendente, da un’autorità giudiziaria; e (b) un Paese membro non è tenuto ad accordare al richiedente la possibilità di invocare l’articolo 4 paragrafo 1.

232 Resta inteso che una decisione anticipata sull’origine di una merce può essere una valutazione dell’origine ai fini dell’Accordo sulle regole d’origine se la decisione soddisfa le prescrizioni del presente Accordo e dell’Accordo sulle regole d’origine. Allo stesso modo, una valutazione dell’origine ai sensi dell’Accordo sulle regole d’origine può essere una decisione anticipata sull’origine di una merce ai fini del presente Accordo se la decisione soddisfa le prescrizioni dei due Accordi. I Paesi membri non sono tenuti a stabilire accordi distinti ai sensi della presente disposizione oltre a quelli stabiliti conformemente all’Accordo sulle regole d’origine per quanto riguarda la valutazione dell’origine, a condizione che siano adempiute le prescrizioni del presente articolo.

 

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