Les testaments des prisonniers de guerre seront établis de manière à satisfaire aux conditions de validité requises par la législation de leur pays d’origine, qui prendra les mesures nécessaires pour porter ces conditions à la connaissance de la Puissance détentrice. A la demande du prisonnier de guerre et en tout cas après sa mort, le testament sera transmis sans délai à la Puissance protectrice et une copie certifiée conforme sera remise à l’Agence centrale de renseignements.
Les certificats de décès, conformes au modèle annexé à la présente Convention, ou des listes, certifiées conformes par un officier responsable, de tous les prisonniers de guerre morts en captivité, seront adressés dans le plus bref délai au Bureau de renseignements des prisonniers de guerre institué conformément à l’art. 122. Les renseignements d’identité dont la liste est donnée au troisième alinéa de l’art. 17, le lieu et la date du décès, la cause du décès, le lieu et la date de l’inhumation ainsi que tous les renseignements nécessaires pour identifier les tombes devront figurer dans ces certificats ou dans ces listes.
L’enterrement ou l’incinération devront être précédés d’un examen médical du corps afin de constater le décès, de permettre la rédaction d’un rapport et, s’il y a lieu, d’établir l’identité du décédé.
Les autorités détentrices’ veilleront à ce que les prisonniers de guerre décédés en captivité soient enterrés honorablement, si possible selon les rites de la religion à laquelle ils appartenaient, et que leurs tombes soient respectées, convenablement entretenues et marquées de façon à pouvoir toujours être retrouvées. Chaque fois que cela sera possible, les prisonniers de guerre décédés qui dépendaient de la même Puissance seront enterrés au même endroit.
Les prisonniers de guerre décédés seront enterrés individuellement, sauf en cas de force majeure qui imposerait une tombe collective. Les corps ne pourront être incinérés que si d’impérieuses raisons d’hygiène ou la religion du décédé l’exigent ou encore s’il en a exprimé le désir. En cas d’incinération, il en sera fait mention avec indication des motifs sur l’acte de décès.
Afin que les tombes puissent toujours être retrouvées, tous les renseignements relatifs aux inhumations et aux tombes devront être enregistrés par un Service des tombes créé par la Puissance détentrice. Les listes des tombes et les renseignements relatifs aux prisonniers de guerre inhumés dans les cimetières ou ailleurs seront transmis à la Puissance dont dépendaient ces prisonniers de guerre. Il incombera à la Puissance contrôlant le territoire, si elle est partie à la Convention, de prendre soin de ces tombes et d’enregistrer tout transfert ultérieur des corps. Ces dispositions s’appliquent de même aux cendres qui seront conservées par le Service des tombes jusqu’à ce que le pays d’origine fasse connaître les dispositions définitives qu’il désire prendre à ce sujet.
I testamenti dei prigionieri di guerra saranno stesi in modo da soddisfare le condizioni di validità richieste dalla legislazione del loro paese d’origine, che provvederà a comunicare queste condizioni alla Potenza detentrice. A richiesta del prigioniero di guerra e ad ogni modo dopo la sua morte, il testamento sarà trasmesso senz’indugio alla Potenza protettrice e una copia certificata conforme sarà consegnata all’Agenzia centrale d’informazioni.
I certificati di morte, conformi al modulo allegato alla presente Convenzione, o gli elenchi, certificati conformi da un ufficiale responsabile, di tutti i prigionieri di guerra morti in cattività, saranno trasmessi al più presto all’Ufficio d’informazioni dei prigionieri di guerra istituito conformemente all’articolo 122. In questi certificati o in questi elenchi dovranno essere riprodotte le informazioni circa le identità indicate nel terzo capoverso dell’articolo 17, il luogo e la data della morte, la causa della morte, il luogo e la data dell’inumazione, nonchè tutte le informazioni necessarie per identificare le tombe.
L’inumazione o la cremazione dovranno essere precedute da un esame medico del cadavere per constatare la morte, permettere di stendere un rapporto e, ove occorra, accertare l’identità del morto.
Le autorità detentrici vigileranno che i prigionieri di guerra morti in cattività siano onorevolmente inumati, possibilmente secondo i riti della religione alla quale appartenevano, e che le loro tombe siano rispettate, convenientemente tenute e segnate in modo da poter sempre essere ritrovate. Ogniqualvolta ciò sia possibile, i prigionieri di guerra morti, che dipendevano dalla stessa Potenza, saranno inumati nello stesso luogo.
I prigionieri di guerra morti saranno inumati individualmente, salvo nel caso di forza maggiore che imponesse una tomba collettiva. Le salme potranno essere cremate soltanto se impellenti ragioni igieniche o la religione del morto lo esigano, oppure se egli ne aveva espresso il desiderio. In caso di cremazione, ne sarà fatta menzione con indicazione dei motivi, nell’atto di morte.
Affinchè le tombe possano sempre essere rintracciate, tutte le indicazioni relative ai prigionieri di guerra inumati nei cimiteri o altrove saranno trasmesse alla Potenza dalla quale dipendono questi prigionieri di guerra. Incomberà alla Potenza che controlla il territorio, semprechè partecipi alla Convenzione, di prender cura di queste tombe e di registrare ogni trasferimento ulteriore delle salme. Queste disposizioni si applicano anche alle ceneri che saranno conservate dal Servizio delle tombe fino a che il paese d’origine comunichi le disposizioni definitive che desidera prendere al riguardo.
Ceci n’est pas une publication officielle. Seule la publication opérée par la Chancellerie fédérale fait foi. Ordonnance sur les publications officielles, OPubl.
Il presente documento non è una pubblicazione ufficiale. Fa unicamente fede la pubblicazione della Cancelleria federale. Ordinanza sulle pubblicazioni ufficiali, OPubl.