Droit international 0.5 Guerre et neutralité 0.51 Défense militaire
Diritto internazionale 0.5 Guerra e neutralità 0.51 Difesa militare

0.515.093 Convention du 30 mai 2008 sur les armes à sous-munitions

0.515.093 Convenzione del 30 maggio 2008 sulle munizioni a grappolo

Index Inverser les langues Précédent Suivant
Index Inverser les langues

Art. 3 Stockage et destruction des stocks

1.  Chaque État partie, conformément à la réglementation nationale, séparera toutes les armes à sous-munitions sous sa juridiction et son contrôle des munitions conservées en vue d’un emploi opérationnel et les marquera aux fins de leur destruction.

2.  Chaque État partie s’engage à détruire toutes les armes à sous-munitions mentionnées dans le par. 1 du présent article, ou à veiller à leur destruction, dès que possible, et au plus tard huit ans après l’entrée en vigueur de la présente Convention pour cet État partie. Chaque État partie s’engage à veiller à ce que les méthodes de destruction respectent les normes internationales applicables pour la protection de la santé publique et de l’environnement.

3.  Si un État partie ne croit pas pouvoir détruire toutes les armes à sous-munitions visées au par. 1 du présent article, ou veiller à leur destruction, dans le délai de huit ans suivant l’entrée en vigueur de la présente Convention pour cet État partie, il peut présenter à une Assemblée des États parties ou à une Conférence d’examen une demande de prolongation, allant jusqu’à quatre ans, du délai fixé pour la destruction complète de ces armes à sous-munitions. Un État partie peut, dans des circonstances exceptionnelles, demander des prolongations additionnelles durant au plus quatre ans. Les demandes de prolongation ne devront pas excéder le nombre d’années strictement nécessaire à l’exécution par cet État de ses obligations aux termes du par. 2 du présent article.

4.  La demande de prolongation doit comprendre:

(a)
la durée de la prolongation proposée;
(b)
une explication détaillée justifiant la prolongation proposée, y compris les moyens financiers et techniques dont dispose l’État partie ou qui sont requis par celui-ci pour procéder à la destruction de toutes les armes à sous-munitions visées au par. 1 du présent article, et, le cas échéant, les circonstances exceptionnelles justifiant cette prolongation;
(c)
un plan précisant les modalités de destruction des stocks et la date à laquelle celle-ci sera achevée;
(d)
la quantité et le type d’armes à sous-munitions et de sous-munitions explosives détenues lors de cette entrée en vigueur de la présente Convention pour cet État partie, et des autres armes à sous-munitions et sous-munitions explosives découvertes après l’entrée en vigueur;
(e)
la quantité et le type d’armes à sous-munitions et de sous-munitions explosives détruites pendant la période mentionnée au par. 2 du présent article, et
(f)
la quantité et le type d’armes à sous-munitions et de sous-munitions explosives restant à détruire pendant la prolongation proposée et le rythme de destruction annuel prévu.

5.  L’Assemblée des États parties, ou la Conférence d’examen, en tenant compte des facteurs énoncés au par. 4 du présent article, évalue la demande et décide à la majorité des États parties présents et votants d’accorder ou non la période de prolongation. Les États parties, si approprié, peuvent décider d’accorder une prolongation plus courte que celle demandée et peuvent proposer des critères pour la prolongation. Une demande de prolongation doit être soumise au minimum neuf mois avant la réunion de l’Assemblée des États parties ou de la Conférence d’examen devant examiner cette demande.

6.  Nonobstant les dispositions de l’art. 1 de la présente Convention, la conservation ou l’acquisition d’un nombre limité d’armes à sous-munitions et de sous-munitions explosives pour le développement et la formation relatifs aux techniques de détection, d’enlèvement ou de destruction des armes à sous-munitions et des sous-munitions explosives, ou pour le développement de contre-mesures relatives aux armes à sous-munitions, sont permises. La quantité de sous-munitions explosives conservées ou acquises ne devra pas dépasser le nombre minimum absolument nécessaire à ces fins.

7.  Nonobstant les dispositions de l’art. 1 de la présente Convention, le transfert d’armes à sous-munitions à un autre État partie aux fins de leur destruction, ou pour tous les buts décrits dans le par. 6 du présent article, est autorisé.

8.  Les États parties conservant, acquérant ou transférant des armes à sous-munitions ou des sous-munitions explosives aux fins décrites dans les par. 6 et 7 du présent article devront présenter un rapport détaillé sur l’utilisation actuelle et envisagée de ces armes à sous-munitions et sous-munitions explosives, ainsi que leur type, quantité et numéro de lot. Si les armes à sous-munitions et les sous-munitions explosives sont transférées à ces fins à un autre État partie, le rapport devra inclure une référence à l’État partie les recevant. Ce rapport devra être préparé pour chaque année durant laquelle un État partie a conservé, acquis ou transféré des armes à sous-munitions ou des sous-munitions explosives, et être transmis au Secrétaire général des Nations Unies au plus tard le 30 avril de l’année suivante.

Art. 3 Deposito e distruzione delle scorte

1.  Ciascuno Stato Parte, conformemente alla normativa nazionale, procede a separare tutte le munizioni a grappolo poste sotto la propria giurisdizione e il proprio controllo dalle munizioni conservate in vista di un impiego operativo e a contrassegnarle ai fini della loro distruzione.

2.  Ciascuno Stato Parte si impegna a distruggere tutte le munizioni a grappolo di cui al paragrafo 1 del presente articolo, o a provvedere alla loro distruzione, il più rapidamente possibile e al più tardi otto anni dopo l’entrata in vigore della presente Convenzione per lo Stato Parte in questione. Ciascuno Stato Parte si impegna a garantire che i metodi di distruzione rispettino le norme internazionali applicabili in materia di tutela della salute pubblica e dell’ambiente.

3.  Qualora uno Stato Parte non ritenga di essere in grado di distruggere tutte le munizioni a grappolo di cui al paragrafo 1 del presente articolo, o di provvedere alla loro distruzione, entro il termine di otto anni a partire dall’entrata in vigore della presente Convenzione per detto Stato Parte, potrà presentare a un’Assemblea degli Stati Parte o a una Conferenza d’esame una domanda di proroga, per un periodo massimo di quattro anni, del termine fissato per la distruzione completa di dette munizioni a grappolo. Uno Stato Parte potrà, in circostanze eccezionali, chiedere ulteriori proroghe per un massimo di quattro anni. Le domande di proroga non dovranno superare il numero di anni strettamente necessari a detto Stato per adempiere agli obblighi sanciti dal paragrafo 2 del presente articolo.

4.  La richiesta di proroga dovrà indicare:

(a)
la durata della proroga proposta;
(b)
una spiegazione dettagliata dei motivi che giustificano la proroga proposta, inclusi i mezzi finanziari e tecnici di cui dispone lo Stato Parte o di cui necessita per procedere alla distruzione di tutte le munizioni a grappolo di cui al paragrafo 1 del presente articolo e, se del caso, le circostanze eccezionali che giustificano tale proroga;
(c)
un piano che specifichi le modalità di distruzione delle scorte e la data di completamento della stessa;
(d)
la quantità e il tipo di munizioni a grappolo e di submunizioni esplosive detenute al momento dell’entrata in vigore della presente Convenzione per tale Stato Parte, nonché delle altre munizioni a grappolo e submunizioni esplosive che sono state scoperte dopo l’entrata in vigore;
(e)
la quantità e il tipo di munizioni a grappolo e submunizioni esplosive distrutte durante il periodo indicato al paragrafo 2 del presente articolo; e
(f)
la quantità e il tipo di munizioni a grappolo e submunizioni esplosive che restano da distruggere durante il periodo di proroga proposto e il ritmo annuo di distruzione previsto.

5.  L’Assemblea degli Stati Parte o la Conferenza d’esame, tenuto conto dei fattori definiti al paragrafo 4 del presente articolo, valuta la domanda e decide a maggioranza degli Stati Parte presenti e votanti se concedere o meno il periodo di proroga. Gli Stati Parte, se opportuno, possono decidere di concedere una proroga più breve di quella richiesta e possono proporre criteri per la stessa. La domanda di proroga deve essere presentata almeno nove mesi prima della riunione dell’Assemblea degli Stati Parte o della Conferenza d’esame chiamata a pronunciarsi in materia.

6.  Fatte salve le disposizioni dell’articolo 1 della presente Convenzione, è consentita la conservazione o l’acquisizione di un numero limitato di munizioni a grappolo e di submunizioni esplosive per lo sviluppo di tecniche di rilevazione, rimozione o distruzione delle munizioni a grappolo e delle submunizioni esplosive, e per la formazione a tali tecniche, o per lo sviluppo di contromisure relative alle munizioni a grappolo. La quantità di submunizioni esplosive conservate o acquisite non deve eccedere il minimo assolutamente necessario ai fini summenzionati.

7.  Fatte salve le disposizioni dell’articolo 1 della presente Convenzione, è consentito il trasferimento di munizioni a grappolo a un altro Stato Parte ai fini della loro distruzione o per tutti gli scopi di cui al paragrafo 6 del presente articolo.

8.  Gli Stati Parte che conservano, acquisiscono o trasferiscono munizioni a grappolo o submunizioni esplosive per gli scopi di cui ai paragrafi 6 e 7 del presente articolo devono presentare un rapporto dettagliato sull’utilizzo corrente e previsto di dette munizioni a grappolo e submunizioni esplosive, nonché sul loro tipo, quantità e numero di lotto. Qualora le munizioni a grappolo e le submunizioni esplosive siano trasferite a tale scopo a un altro Stato Parte, il rapporto deve indicare lo Stato Parte che le riceve. Detto rapporto deve essere predisposto per ogni anno durante il quale uno Stato Parte ha conservato, acquisito o trasferito munizioni a grappolo o submunizioni esplosive, ed essere trasmesso al Segretario Generale delle Nazioni Unite al più tardi il 30 aprile dell’anno successivo.

 

Ceci n’est pas une publication officielle. Seule la publication opérée par la Chancellerie fédérale fait foi. Ordonnance sur les publications officielles, OPubl.
Il presente documento non è una pubblicazione ufficiale. Fa unicamente fede la pubblicazione della Cancelleria federale. Ordinanza sulle pubblicazioni ufficiali, OPubl.