Droit international 0.3 Droit pénal - Entraide 0.36 Coopération entre les autorités de police
Diritto internazionale 0.3 Diritto penale - Assistenza giudiziaria 0.36 Cooperazione tra le autorità di polizia

0.362.31 Accord du 26 octobre 2004 entre la Confédération suisse, l'Union européenne et la Communauté européenne sur l'association de la Confédération suisse à la mise en œuvre, à l'application et au développement de l'acquis de Schengen (avec annexes et acte final)

0.362.31 Accordo del 26 ottobre 2004 tra la Confederazione Svizzera, l'Unione europea e la Comunità europea, riguardante l'associazione della Svizzera all'attuazione, all'applicazione e allo sviluppo dell'acquis di Schengen (con all., atto finale)

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Préambule

La Confédération suisse
et
l’Union européenne et
la Communauté européenne,

ci-après dénommées «les parties contractantes»,

considérant qu’avec l’entrée en vigueur du traité d’Amsterdam, l’Union européenne s’est donné pour objectif de maintenir et de développer l’Union en tant qu’espace de liberté, de sécurité et de justice au sein duquel est assurée la libre circulation des personnes, en liaison avec des mesures appropriées en matière de contrôle des frontières extérieures, d’asile, d’immigration ainsi que de prévention de la criminalité et de lutte contre ce phénomène,

considérant que l’acquis de Schengen intégré dans le cadre de l’Union européenne constitue une partie des dispositions visant la réalisation de cet espace de liberté, de sécurité et de justice dans la mesure où celles-ci créent un espace sans contrôles aux frontières intérieures et prévoient des mesures compensatoires permettant de garantir un haut niveau de sécurité,

eu égard à la position géographique de la Confédération suisse,

considérant qu’une participation de la Confédération suisse à l’acquis de Schengen et à la poursuite de son développement permettra, d’une part, d’éliminer certains obstacles à la libre circulation des personnes qui résultent de la position géographique de la Confédération suisse et, d’autre part, de renforcer la coopération entre l’Union européenne et la Confédération suisse dans les domaines couverts par l’acquis de Schengen,

considérant que, par l’accord conclu le 18 mai 1999 par le Conseil de l’Union européenne avec la République d’Islande et le Royaume de Norvège2, ces deux États ont été associés à la mise en œuvre, à l’application et au développement de l’acquis de Schengen,

considérant qu’il est souhaitable que la Confédération suisse soit associée sur un pied d’égalité avec l’Islande et la Norvège à la mise en œuvre, à l’application et au développement de l’acquis de Schengen,

considérant qu’il est approprié de conclure entre l’Union européenne, la Communauté européenne et la Confédération suisse un accord qui comporte des droits et des obligations analogues à ceux convenus entre le Conseil de l’Union européenne, d’une part, et l’Islande et la Norvège, d’autre part,

convaincues qu’il est nécessaire d’organiser la coopération entre l’Union européenne et la Confédération suisse en ce qui concerne la mise en œuvre, l’application pratique et le développement ultérieur de l’acquis de Schengen,

considérant qu’il est nécessaire, afin d’associer la Confédération suisse aux activités de l’Union européenne dans les domaines couverts par le présent Accord et de permettre sa participation auxdites activités, d’instituer un comité selon le modèle institutionnel mis en place pour l’association de l’Islande et de la Norvège,

considérant que la coopération Schengen repose sur les principes de liberté, de démocratie, d’État de droit et de respect des droits de l’homme, tels que garantis en particulier par la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales3 du 4 novembre 1950,

considérant que les dispositions du titre IV du traité instituant la Communauté européenne et des actes adoptés sur la base dudit titre ne s’appliquent pas au Royaume du Danemark en vertu du protocole sur la position du Danemark annexé par le traité d’Amsterdam au traité sur l’Union européenne et au traité instituant la Communauté européenne, et que les décisions visant à développer l’acquis de Schengen en application dudit titre que le Danemark a transposées dans son droit national ne sont susceptibles de créer que des obligations de droit international entre le Danemark et les autres États membres,

considérant que le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et de l’Irlande du Nord et l’Irlande participent, conformément aux décisions prises en vertu du protocole intégrant l’acquis de Schengen dans le cadre de l’Union européenne annexé par le traité d’Amsterdam au traité sur l’Union européenne et au traité instituant la Communauté européenne4 à certaines dispositions de l’acquis de Schengen,

considérant qu’il est nécessaire de s’assurer que les États avec lesquels l’Union européenne a créé une association visant la mise en œuvre, l’application et le développement de l’acquis de Schengen appliquent cet acquis également dans leurs relations mutuelles,

considérant que le bon fonctionnement de l’acquis de Schengen demande une application simultanée du présent Accord avec les accords entre les différentes parties associées ou participant à la mise en œuvre et au développement de l’acquis de Schengen réglant leurs relations mutuelles,

eu égard à l’Accord concernant l’association de la Confédération suisse à la mise en œuvre, à l’application et au développement de l’acquis communautaire portant sur l’établissement des critères et mécanismes de détermination de l’État responsable de l’examen d’une demande d’asile présentée dans l’un des États membres et portant sur la création du système «Eurodac»5,

considérant le lien entre l’acquis de Schengen et cet acquis communautaire,

considérant que ce lien demande une mise en application simultanée de l’acquis de Schengen avec l’acquis communautaire portant sur l’établissement des critères et mécanismes de détermination de l’État responsable de l’examen d’une demande d’asile présentée dans l’un des États membres et portant sur la création du système «Eurodac»,

sont convenues des dispositions qui suivent:

2 JO L 176 du 10.7.1999, p. 36.

3 RS 0.101

4 JO L 131 du 1.6.2000, p. 43 et JO L 64 du 7.3.2002, p. 20.

5 RS 0.142.392.68

Preambolo

La Confederazione Svizzera,
e
l’Unione europea e
la Comunità europea,

in appresso «le Parti contraenti»,

considerando che, con l’entrata in vigore del Trattato di Amsterdam, l’Unione europea si è prefissa l’obiettivo di conservare e sviluppare l’Unione quale spazio di libertà, sicurezza e giustizia in cui sia assicurata la libera circolazione delle persone, insieme a misure appropriate per quanto concerne i controlli alle frontiere esterne, l’asilo, l’immigrazione nonché la prevenzione della criminalità e la lotta contro quest’ultima;

considerando che l’acquis di Schengen integrato nell’ambito dell’Unione europea costituisce una parte delle disposizioni volte alla realizzazione di tale spazio di libertà, sicurezza e giustizia nella misura in cui esse creano uno spazio senza controlli alle frontiere interne e prevedono misure compensative che consentono di garantire un alto livello di sicurezza;

avuto riguardo alla posizione geografica della Confederazione Svizzera;

considerando che una partecipazione della Confederazione Svizzera all’acquis di Schengen ed al proseguimento del suo sviluppo permetterà, da un lato, di eliminare alcuni ostacoli alla libera circolazione delle persone risultanti dalla posizione geografica della Confederazione Svizzera e, dall’altro, di rafforzare la cooperazione tra l’Unione europea e la Confederazione Svizzera nei settori concernenti l’acquis di Schengen;

considerando che, in forza dell’accordo concluso il 18 maggio 1999 dal Consiglio dell’Unione europea con la Repubblica d’Islanda e il Regno di Norvegia2, questi due Stati sono stati associati all’attuazione, all’applicazione e allo sviluppo dell’acquis di Schengen;

considerando che è auspicabile che la Confederazione Svizzera sia associata, al pari dell’Islanda e della Norvegia, all’attuazione, all’applicazione e allo sviluppo dell’acquis di Schengen;

considerando appropriato concludere tra l’Unione europea, la Comunità europea e la Confederazione Svizzera un accordo che comporti diritti ed obblighi analoghi a quelli convenuti tra il Consiglio dell’Unione europea, da un lato, e l’Islanda e la Norvegia, dall’altro;

convinti che sia necessario organizzare la cooperazione tra l’Unione europea e la Confederazione Svizzera per quanto riguarda l’attuazione, l’applicazione pratica e l’ulteriore sviluppo dell’acquis di Schengen;

considerando necessario, al fine di associare la Confederazione Svizzera alle attività dell’Unione europea nei settori disciplinati dal presente accordo e di permettere la sua partecipazione alle suddette attività, istituire un comitato secondo il modello istituzionale realizzato per l’associazione dell’Islanda e della Norvegia;

considerando che la cooperazione Schengen è fondata sui principi della libertà, della democrazia, dello Stato di diritto e del rispetto dei diritti umani, garantiti in particolare dalla Convenzione europea dei diritti dell’uomo e delle libertà fondamentali del 4 novembre 19503;

considerando che le disposizioni del titolo IV del trattato che istituisce la Comunità europea e degli atti adottati a norma di tale titolo non si applicano al Regno di Danimarca ai sensi del protocollo sulla posizione della Danimarca allegato dal trattato di Amsterdam al trattato sull’Unione europea e al trattato che istituisce la Comunità europea, e che le decisioni volte a sviluppare l’acquis di Schengen in applicazione del suddetto titolo, che la Danimarca ha recepito nel suo diritto nazionale, possono soltanto far sorgere obblighi di diritto internazionale tra la Danimarca e gli altri Stati membri;

considerando che il Regno Unito di Gran Bretagna e dell’Irlanda del Nord e l’Irlanda partecipano, conformemente alle decisioni adottate ai sensi del protocollo sull’integrazione dell’acquis di Schengen nell’ambito dell’Unione europea allegato al trattato sull’Unione europea e al trattato che istituisce la Comunità europea4, ad alcune disposizioni dell’acquis di Schengen;

considerando necessario garantire che gli Stati con i quali l’Unione europea ha creato un’associazione volta all’attuazione, all’applicazione e allo sviluppo dell’acquis di Schengen applichino tale acquis anche nelle loro reciproche relazioni;

considerando che il buon funzionamento dell’acquis di Schengen richiede l’applicazione simultanea del presente accordo e degli accordi tra le varie parti associate o partecipanti all’attuazione e allo sviluppo dell’acquis di Schengen che disciplinano le loro reciproche relazioni;

avuto riguardo all’accordo concernente l’associazione della Confederazione Svizzera all’attuazione, all’applicazione e allo sviluppo dell’acquis comunitario relativo ai criteri e ai meccanismi per determinare lo Stato competente per l’esame di una domanda di asilo presentata in uno degli Stati membri e all’istituzione del sistema «Eurodac»5;

considerando il legame tra l’acquis di Schengen e tale acquis comunitario;

considerando che tale legame richiede la messa in applicazione simultanea dell’acquis di Schengen e dell’acquis comunitario relativo ai criteri e ai meccanismi per determinare lo Stato competente per l’esame di una domanda di asilo presentata in uno degli Stati membri e all’istituzione del sistema «Eurodac»,

hanno convenuto quanto segue:

2 GU L 176 del 10.7.1999, pag. 36.

3 RS 0.101

4 GU L 131 dell’1.6.2000, pag. 43 e GU L 64 del 7.3.2002, pag. 20.

5 RS 0.142.392.68

 

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