1. Lorsqu’il est informé que l’auteur ou l’auteur présumé d’une infraction visée à l’art. 2 pourrait se trouver sur son territoire, l’État partie concerné prend les mesures qui peuvent être nécessaires conformément à sa législation interne pour enquêter sur les faits portés à sa connaissance.
2. S’il estime que les circonstances le justifient, l’État partie sur le territoire duquel se trouve l’auteur ou l’auteur présumé de l’infraction prend les mesures appropriées en vertu de sa législation interne pour assurer la présence de cette personne aux fins de poursuites ou d’extradition.
3. Toute personne à l’égard de laquelle sont prises les mesures visées au par. 2 du présent article est en droit:
4. Les droits énoncés au par. 3 du présent article s’exercent dans le cadre des lois et règlements de l’État sur le territoire duquel se trouve l’auteur ou l’auteur présumé de l’infraction, étant entendu toutefois que ces lois et règlements doivent permettre la pleine réalisation des fins pour lesquelles les droits énoncés au par. 3 du présent article sont accordés.
5. Les dispositions des par. 3 et 4 du présent article sont sans préjudice du droit de tout État partie ayant établi sa compétence conformément à l’al. c) du par. 1 ou à l’al. d) du par. 2 de l’art. 7 d’inviter le Comité international de la Croix-Rouge à communiquer avec l’auteur présumé de l’infraction et à lui rendre visite.
6. Lorsqu’un État partie a placé une personne en détention conformément aux dispositions du présent article, il avise immédiatement de cette détention, ainsi que des circonstances qui la justifient, directement ou par l’intermédiaire du Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, les États parties qui ont établi leur compétence conformément aux par. 1 ou 2 de l’art. 7 et, s’il le juge opportun, tous autres États parties intéressés. L’État qui procède à l’enquête visée au par. 1 du présent article en communique rapidement les conclusions auxdits États parties et leur indique s’il entend exercer sa compétence.
1. Quando è informato che l’autore o il presunto autore di un reato di cui all’articolo 2 potrebbe trovarsi sul suo territorio, lo Stato Parte interessato prende le misure eventualmente necessarie in conformità alla sua legislazione interna per indagare sui fatti di cui è venuto a conoscenza.
2. Se ritiene che le circostanze lo giustificano, lo Stato Parte sul cui territorio si trova l’autore o il presunto autore del reato prende le misure appropriate ai sensi della sua legislazione interna per assicurare la presenza di tale persona a fini di azioni giudiziarie o di estradizione.
3. Ogni persona nei cui confronti sono adottate le misure di cui al paragrafo 2 del presente articolo ha diritto:
4. I diritti enunciati al paragrafo 3 del presente articolo si esercitano nell’ambito delle leggi e dei regolamenti dello Stato sul cui territorio si trova l’autore o il presunto autore del reato, rimanendo tuttavia inteso che tali leggi e regolamenti devono consentire una piena realizzazione dei fini per i quali sono concessi i diritti enunciati al paragrafo 3 del presente articolo.
5. Le disposizioni dei paragrafi 3 e 4 del presente articolo non pregiudicano il diritto di ogni Stato Parte che ha stabilito la sua competenza in conformità al comma c) del paragrafo 1 o al comma d) del paragrafo 2 dell’articolo 7, d’invitare il Comitato internazionale della Croce Rossa a comunicare con il presunto autore del reato ed a fargli visita.
6. Lo Stato che ha posto una persona in stato detentivo in conformità alle disposizioni del presente articolo informa immediatamente di tale detenzione, nonché delle circostanze che la giustificano, direttamente o tramite il Segretario Generale dell’Organizzazione delle Nazioni Unite, gli Stati Parte che hanno stabilito la loro competenza, in conformità ai paragrafi 1 o 2 dell’articolo 7 e, se lo ritiene opportuno, tutti gli altri Stati Parte interessati. Lo Stato che procede all’inchiesta di cui al paragrafo 1 del presente articolo comunica sollecitamente le relative conclusioni a tali Stati Parte e li informa che intende esercitare la sua competenza.
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Il presente documento non è una pubblicazione ufficiale. Fa unicamente fede la pubblicazione della Cancelleria federale. Ordinanza sulle pubblicazioni ufficiali, OPubl.