Droit international 0.3 Droit pénal - Entraide 0.31 Répression de certains délits
Diritto internazionale 0.3 Diritto penale - Assistenza giudiziaria 0.31 Repressione di taluni reati

0.311.54 Convention des Nations Unies du 15 novembre 2000 contre la criminalité transnationale organisée

0.311.54 Convenzione delle Nazioni Unite del 15 novembre 2000 contro la criminalità organizzata transnazionale

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Art. 6 Incrimination du blanchiment du produit du crime

1.  Chaque État partie adopte, conformément aux principes fondamentaux de son droit interne, les mesures législatives et autres nécessaires pour conférer le caractère d’infraction pénale, lorsque l’acte a été commis intentionnellement:

a) i) à la conversion ou au transfert de biens dont celui qui s’y livre sait qu’ils sont le produit du crime, dans le but de dissimuler ou de déguiser l’origine illicite desdits biens ou d’aider toute personne qui est impliquée dans la commission de l’infraction principale à échapper aux conséquences juridiques de ses actes,
ii)
à la dissimulation ou au déguisement de la nature véritable, de l’origine, de l’emplacement, de la disposition, du mouvement ou de la propriété de biens ou de droits y relatifs dont l’auteur sait qu’ils sont le produit du crime;
b)
et, sous réserve des concepts fondamentaux de son système juridique:
i)
à l’acquisition, à la détention ou à l’utilisation de biens dont celui qui les acquiert, les détient ou les utilise sait, au moment où il les reçoit, qu’ils sont le produit du crime,
ii)
à la participation à l’une des infractions établies conformément au présent article ou à toute autre association, entente, tentative ou complicité par fourniture d’une assistance, d’une aide ou de conseils en vue de sa commission.

2.  Aux fins de l’application du par. 1 du présent article:

a)
chaque État partie s’efforce d’appliquer le par. 1 du présent article à l’éventail le plus large d’infractions principales;
b)
chaque État partie inclut dans les infractions principales toutes les infractions graves telles que définies à l’art. 2 de la présente Convention et les infractions établies conformément à ses art. 5, 8 et 23. S’agissant des États parties dont la législation contient une liste d’infractions principales spécifiques, ceux-ci incluent dans cette liste, au minimum, un éventail complet d’infractions liées à des groupes criminels organisés;
c)
aux fins de l’al. b, les infractions principales incluent les infractions commises à l’intérieur et à l’extérieur du territoire relevant de la compétence de l’État partie en question. Toutefois, une infraction commise à l’extérieur du territoire relevant de la compétence d’un État partie ne constitue une infraction principale que lorsque l’acte correspondant est une infraction pénale en vertu du droit interne de l’État où il a été commis et constituerait une infraction pénale en vertu du droit interne de l’État partie appliquant le présent article s’il avait été commis sur son territoire;
d)
chaque État partie remet au Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies une copie de ses lois qui donnent effet au présent article ainsi qu’une copie de toute modification ultérieurement apportée à ces lois ou une description de ces lois et modifications ultérieures;
e)
lorsque les principes fondamentaux du droit interne d’un État partie l’exigent, il peut être disposé que les infractions énoncées au par. 1 du présent article ne s’appliquent pas aux personnes qui ont commis l’infraction principale;
f)
la connaissance, l’intention ou la motivation, en tant qu’éléments constitutifs d’une infraction énoncée au par. 1 du présent article, peuvent être déduites de circonstances factuelles objectives.

Art. 6 Penalizzazione del riciclaggio dei proventi di reato

(1)  Ogni Stato Parte adotta, conformemente ai princìpi fondamentali della sua legislazione interna, le misure legislative e di altra natura, necessarie a conferire il carattere di reato, laddove commessi intenzionalmente:

a) i) alla conversione o al trasferimento di beni, sapendo che tali beni costituiscono proventi di reato, al fine di occultare o dissimulare la provenienza illecita dei beni o di aiutare qualsiasi persona coinvolta nella commissione del reato presupposto ad eludere le conseguenze giuridiche della sua azione,
ii)
all’occultamento o alla dissimulazione della vera natura, fonte, ubicazione, cessione, movimento o proprietà di beni o di diritti su questi beni, sapendo che tali beni sono provento di reato;
b)
fatti salvi i concetti fondamentali del suo ordinamento giuridico:
i)
all’acquisizione, possesso o utilizzo dei beni, sapendo, al momento in cui li riceve, che tali beni sono il provento di reato,
ii)
alla partecipazione, associazione, accordo, tentativo per commettere e al facilitare, incoraggiare, favorire o consigliare, finalizzati alla commissione di qualunque dei reati di cui al presente articolo.

(2)  Ai fini dell’attuazione o applicazione del paragrafo 1 del presente articolo:

a)
ogni Stato Parte cerca di applicare il paragrafo 1 del presente articolo alla più vasta gamma possibile di reati presupposti;
b)
ogni Stato Parte include nella categoria di reati presupposti tutti i reati gravi come definiti all’articolo 2 della presente Convenzione e i reati determinati conformemente agli articoli 5, 8 e 23 della presente Convenzione. Nel caso di Stati Parte la cui legislazione contiene una elencazione di reati presupposti specifici, essi includono, per lo meno, una gamma completa di reati connessi a gruppi criminali organizzati;
c)
ai fini della lettera b), i reati presupposti comprendono reati commessi sia all’interno che all’esterno della giurisdizione dello Stato Parte in questione. Tuttavia, i reati commessi al di fuori della giurisdizione di uno Stato Parte costituiscono reati presupposti soltanto quando la relativa condotta costituisce reato ai sensi del diritto interno dello Stato dove è commesso e sarebbe stato reato ai sensi del diritto interno dello Stato Parte che attua o applica il presente articolo se il reato fosse stato ivi commesso;
d)
ogni Stato Parte fornisce copia delle sue leggi che danno efficacia al presente articolo e delle successive modifiche a tali leggi o una descrizione di esse al Segretario Generale delle Nazioni Unite;
e)
se richiesto dai princìpi fondamentali del diritto interno di uno Stato Parte, può essere disposto che i reati di cui al paragrafo 1 del presente articolo non si applichino alle persone che hanno commesso il reato presupposto;
f)
la conoscenza, l’intenzione o lo scopo, in quanto elementi di un reato di cui al paragrafo 1 del presente articolo, possono essere dedotti da circostanze obiettive basate su fatti.
 

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Il presente documento non è una pubblicazione ufficiale. Fa unicamente fede la pubblicazione della Cancelleria federale. Ordinanza sulle pubblicazioni ufficiali, OPubl.