Droit international 0.1 Droit international public général 0.10 Droits de l'homme et libertés fondamentales
Diritto internazionale 0.1 Diritto internazionale pubblico generale 0.10 Diritti dell'uomo e libertà fondamentali

0.105.1 Protocole facultatif du 18 décembre 2002 se rapportant à la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants

0.105.1 Protocollo facoltativo del 18 dicembre 2002 alla Convenzione contro la tortura ed altre pene o trattamenti crudeli, inumani o degradanti

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Art. 14

1.  Pour permettre au Sous-Comité de la prévention de s’acquitter de son mandat, les États parties au présent Protocole s’engagent à lui accorder:

a)
L’accès sans restriction à tous les renseignements concernant le nombre de personnes se trouvant privées de liberté dans les lieux de détention visés à l’art. 4, ainsi que le nombre de lieux de détention et leur emplacement;
b)
L’accès sans restriction à tous les renseignements relatifs au traitement de ces personnes et à leurs conditions de détention;
c)
Sous réserve du par. 2 ci-après, l’accès sans restriction à tous les lieux de détention et à leurs installations et équipements;
d)
La possibilité de s’entretenir en privé avec les personnes privées de liberté, sans témoins, soit directement, soit par le truchement d’un interprète si cela paraît nécessaire, ainsi qu’avec toute autre personne dont le Sous-Comité de la prévention pense qu’elle pourrait fournir des renseignements pertinents;
e)
La liberté de choisir les lieux qu’il visitera et les personnes qu’il rencontrera.

2.  Il ne peut être fait objection à la visite d’un lieu de détention déterminé que pour des raisons pressantes et impérieuses liées à la défense nationale, à la sécurité publique, à des catastrophes naturelles ou à des troubles graves là où la visite doit avoir lieu, qui empêchent provisoirement que la visite ait lieu. Un État partie ne saurait invoquer l’existence d’un état d’urgence pour faire objection à une visite.

Art. 14

1.  Per consentire al Sottocomitato per la prevenzione di adempiere il suo mandato, gli Stati Parte s’impegnano ad accordargli:

a)
l’accesso illimitato a tutte le informazioni concernenti il numero delle persone private della libertà che si trovano nei luoghi di detenzione di cui all’articolo 4 così come il numero dei luoghi di detenzione e la loro ubicazione;
b)
l’accesso illimitato a tutte le informazioni concernenti il trattamento di tali persone e le relative condizioni di detenzione;
c)
fatto salvo il paragrafo 2 qui appresso, l’accesso illimitato a tutti i luoghi di detenzione e alle relative installazioni e attrezzature;
d)
la possibilità di intrattenersi in privato e senza testimoni, se necessario per il tramite di un interprete, con le persone private della libertà e con qualsiasi altra persona che il Sottocomitato per la prevenzione ritiene possa fornirgli informazioni pertinenti;
e)
la libertà di scegliere i luoghi da visitare e le persone da incontrare.

2.  Un’obiezione alla visita di un determinato luogo di detenzione è possibile unicamente per motivi urgenti e di forza maggiore inerenti alla difesa nazionale, alla pubblica sicurezza, a catastrofi naturali o a gravi disordini nel luogo da visitare, che impediscano provvisoriamente la visita. Uno Stato Parte non può invocare l’esistenza di uno stato d’emergenza come motivo per opporsi a una visita.

 

Ceci n’est pas une publication officielle. Seule la publication opérée par la Chancellerie fédérale fait foi. Ordonnance sur les publications officielles, OPubl.
Il presente documento non è una pubblicazione ufficiale. Fa unicamente fede la pubblicazione della Cancelleria federale. Ordinanza sulle pubblicazioni ufficiali, OPubl.