Droit international 0.1 Droit international public général 0.10 Droits de l'homme et libertés fondamentales
Diritto internazionale 0.1 Diritto internazionale pubblico generale 0.10 Diritti dell'uomo e libertà fondamentali

0.101.2 Règlement de la Cour européenne des droits de l'homme du 4 novembre 1998

0.101.2 Regolamento della Corte europea dei diritti dell'uomo del 4 novembre 1998

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Index Inverser les langues

Art. 34 Emploi des langues

1.  Les langues officielles de la Cour sont le français et l’anglais.

2.  Lorsqu’une requête est introduite au titre de l’art. 34 de la Convention, toutes communications avec le requérant ou son représentant et toutes observations orales ou écrites soumises par le requérant ou son représentant, si elles ne se font pas ou ne sont pas rédigées dans l’une des langues officielles de la Cour, doivent se faire ou être rédigées dans l’une des langues officielles des Parties contractantes tant que la requête n’a pas été portée à la connaissance d’une Partie contractante en vertu du présent règlement. Si une Partie contractante est informée d’une requête ou si une requête est portée à sa connaissance en vertu du présent règlement, la requête et ses annexes doivent lui être communiquées dans la langue dans laquelle le requérant les a déposées au greffe.

3.
a) Toutes communications avec le requérant ou son représentant et toutes observations soumises par le requérant ou son représentant et se rapportant à une audience, ou intervenant après que l’affaire a été portée à la connaissance d’une Partie contractante, doivent se faire ou être rédigées dans l’une des langues officielles de la Cour, sauf si le président de la chambre donne l’autorisation de continuer à employer la langue officielle d’une Partie contractante.
b)
Si pareille autorisation est accordée, le greffier prend les dispositions nécessaires en vue de l’interprétation ou de la traduction, intégrale ou partielle, en français ou en anglais des observations orales ou écrites du requérant lorsque le président de la chambre juge pareille mesure dans l’intérêt de la bonne conduite de la procédure.
c)
Exceptionnellement, le président de la chambre peut subordonner l’octroi de l’autorisation à la condition que le requérant supporte tout ou partie des frais ainsi occasionnés.
d)
Sauf décision contraire du président de la chambre, toute décision prise en vertu des dispositions ci-dessus du présent paragraphe demeure applicable à toutes les phases ultérieures de la procédure, y compris à celles entraînées par l’introduction d’une demande de renvoi de l’affaire à la Grande Chambre ou d’une demande en interprétation ou en révision de l’arrêt au sens respectivement des art. 73, 79 et 80 du présent règlement.
4.
a) Toutes communications avec une Partie contractante qui est partie au litige et toutes observations orales ou écrites émanant d’une telle Partie doivent se faire ou être rédigées dans l’une des langues officielles de la Cour. Le président de la chambre peut autoriser la Partie contractante concernée à employer sa langue officielle ou l’une de ses langues officielles pour ses observations, orales ou écrites.
b)
Si pareille autorisation est accordée, la partie qui l’a sollicitée doit:
i)
déposer une traduction française ou anglaise de ses observations écrites dans un délai qu’il appartient au président de la chambre de fixer, le greffier conservant la possibilité de prendre les dispositions nécessaires pour faire traduire le document aux frais de la Partie demanderesse si cette dernière n’a pas fourni la traduction dans le délai imparti;
ii)
assumer les frais afférents à l’interprétation en français ou en anglais de ses observations orales, le greffier se chargeant de prendre les dispositions nécessaires pour assurer cette interprétation.
c)
Le président de la chambre peut enjoindre à une Partie contractante qui est partie au litige de fournir dans un délai déterminé une traduction ou un résumé en français ou en anglais de l’ensemble ou de certaines des annexes à ses observations écrites ou de toute autre pièce pertinente, ou d’extraits de ces documents.
d)
Les alinéas ci-dessus du présent paragraphe s’appliquent aussi, mutatis mutandis, aux tierces interventions au titre de l’art. 44 du présent règlement et à l’emploi d’une langue non officielle par un tiers intervenant.

5.  Le président de la chambre peut inviter la Partie contractante défenderesse à fournir une traduction de ses observations écrites dans sa langue officielle ou dans une de ses langues officielles, afin d’en faciliter la compréhension par le requérant.

6.  Tout témoin, expert ou autre personne comparaissant devant la Cour peut employer sa propre langue s’il n’a une connaissance suffisante d’aucune des deux langues officielles. Dans ce cas, le greffier prend les dispositions nécessaires en vue de l’interprétation et de la traduction.

7.  La demande d’avis consultatif soumise à la Cour par une juridiction en vertu de l’art. 1 du Protocole no 16 à la Convention, et dans le respect des conditions décrites à l’art. 92 du présent règlement, peut être formulée dans la langue nationale officielle employée dans la procédure interne. Si la langue en question n’est pas l’une des langues officielles de la Cour, une traduction en anglais ou en français de la demande doit être déposée dans un délai qu’il appartient au président de la Cour de fixer.

Art. 34 Uso delle lingue

1.  Le lingue ufficiali della Corte sono il francese e l’inglese.

2.  Quando è presentato un ricorso ai sensi dell’articolo 34 della Convenzione, tutte le comunicazioni con il ricorrente o con il suo rappresentante e tutte le osservazioni orali o scritte presentate dal ricorrente o dal suo rappresentante, se esse non si fanno o non sono redatte in una delle lingue ufficiali della Corte, devono farsi o essere redatte in una delle lingue ufficiali delle Parti contraenti fino a che il ricorso non è stato portato a conoscenza di una Parte contraente in virtù del presente regolamento. Se una Parte contraente è informata di un ricorso o se un ricorso è portato alla sua conoscenza in virtù del presente regolamento, il ricorso e i suoi allegati devono esserle comunicati nella lingua in cui il ricorrente li ha depositati in cancelleria.

3.
a) Tutte le comunicazioni al ricorrente o al suo rappresentante e tutte le osservazioni depositate dal ricorrente o dal suo rappresentante relative a un’udienza, o che intervengono dopo che il caso è stato portato a conoscenza di una Parte contraente, devono essere effettuate o redatte in una delle lingue ufficiali della Corte, salvo se il presidente della Camera autorizza l’uso della lingua ufficiale di una Parte contraente.
b)
Qualora venga concessa tale autorizzazione, il cancelliere adotta le disposizioni necessarie per l’interpretazione o la traduzione, integrale o parziale, in francese o in inglese delle osservazioni orali o scritte del ricorrente quando il presidente della Camera ritiene tale misura nell’interesse della buona conduzione della procedura.
c)
Eccezionalmente, il presidente della Camera può subordinare la concessione dell’autorizzazione alla condizione che il ricorrente sopporti in tutto o in parte le spese così cagionate.
d)
Salvo decisione contraria del presidente della Camera, ogni decisione adottata in virtù del presente paragrafo rimane applicabile a tutte le successive fasi della procedura, ivi comprese quelle conseguenti alla presentazione di una domanda di rinvio alla Grande Camera o di una domanda d’interpretazione o di revisione della sentenza ai sensi rispettivamente degli articoli 73, 79 e 80 del presente regolamento.
4.
a) Tutte le comunicazioni con una Parte contraente che è parte nella controversia e tutte le osservazioni orali o scritte provenienti da tale Parte devono farsi o essere redatte in una delle lingue ufficiali della Corte. Il presidente della Camera può autorizzare la Parte contraente interessata a impiegare la sua lingua ufficiale o una delle sue lingue ufficiali per le sue osservazioni, orali o scritte.
b)
Se tale autorizzazione è accordata, la parte che l’ha sollecitata deve:
i)
depositare una traduzione in francese o in inglese delle osservazioni scritte entro il termine fissato dal presidente della Camera; il cancelliere mantiene la possibilità di adottare le disposizioni necessarie per far tradurre il documento a spese della Parte convenuta se quest’ultima non ha fornito la traduzione nel termine impartito;
ii)
sostenere le spese afferenti all’interpretazione in francese o in inglese delle sue osservazioni orali; il cancelliere si incarica di adottare le disposizioni necessarie per garantire tale interpretazione.
c)
Il presidente della Camera può ingiungere a una Parte contraente che è parte nella controversia di fornire entro un determinato termine una traduzione o un riassunto in francese o in inglese dell’insieme o di alcuni allegati alle sue osservazioni scritte o di ogni altro atto pertinente, o estratti di tali documenti.
d)
Le lettere a–c del presente paragrafo si applicano anche, mutatis mutandis, ai terzi intervenienti ai sensi dell’articolo 44 del presente regolamento e all’impiego di una lingua non ufficiale da parte di un terzo interveniente.

5.  Il presidente della Camera può invitare la Parte contraente convenuta a fornire una traduzione delle sue osservazioni scritte nella sua lingua ufficiale o in una delle sue lingue ufficiali al fine di facilitarne la comprensione al ricorrente.

6.  Ogni teste, perito o altra persona che compare davanti alla Corte può utilizzare la propria lingua se non conosce sufficientemente nessuna delle due lingue ufficiali. In tal caso, il cancelliere adotta le disposizioni necessarie per l’interpretazione o la traduzione.

7.  La richiesta di parere consultivo sottoposta alla Corte da una giurisdizione in virtù dell’articolo 1 del Protocollo n. 16 alla Convenzione, e nel rispetto delle condizioni descritte all’articolo 92 del presente regolamento, può essere formulata nella lingua nazionale ufficiale impiegata nella procedura interna. Se la lingua in questione non è una lingua ufficiale della Corte, una traduzione in inglese o in francese della richiesta deve essere depositata entro un termine per la cui fissazione è competente il presidente della Corte.

 

Ceci n’est pas une publication officielle. Seule la publication opérée par la Chancellerie fédérale fait foi. Ordonnance sur les publications officielles, OPubl.
Il presente documento non è una pubblicazione ufficiale. Fa unicamente fede la pubblicazione della Cancelleria federale. Ordinanza sulle pubblicazioni ufficiali, OPubl.