1 Un embryon surnuméraire ne peut être utilisé en vue de la production de cellules souches embryonnaires que si le couple concerné y a consenti librement et par écrit. Avant de donner son consentement, le couple doit être dûment informé, de manière compréhensible, par oral et par écrit, de l’utilisation qui sera faite de l’embryon.
2 Le consentement du couple ne peut être sollicité que lorsque l’existence de l’embryon surnuméraire est établie.
3 Le couple ou l’un des deux partenaires peut en tout temps retirer son consentement sans devoir motiver sa décision tant que la production de cellules souches n’a pas commencé.
4 Si le couple ou l’un des deux partenaires refuse ou retire son consentement, l’embryon doit être détruit immédiatement.
5 En cas de décès, le partenaire survivant décide de l’utilisation de l’embryon en vue de la production de cellules souches; il doit tenir compte de la volonté déclarée ou présumée de la personne décédée.
1 A surplus embryo may only be used for the derivation of embryonic stem cells if written consent has been freely given by the couple concerned. Before such consent is given, the couple must be provided with adequate information, verbally and in writing, in a comprehensible form, concerning the use of the embryo.
2 A request may only be made to the couple after the determination of the surplus status of the embryo.
3 Consent may be revoked by the couple, or by the woman or man, at any time, without any statement of reasons, up until the initiation of stem cell derivation.
4 If consent is refused or revoked, the embryo must be destroyed immediately.
5 In the event of one partner’s death, the decision concerning the use of the embryo for stem cell derivation shall be taken by the surviving partner; he or she must have regard to the declared or presumed wishes of the deceased.
Ceci n’est pas une publication officielle. Seule la publication opérée par la Chancellerie fédérale fait foi. Ordonnance sur les publications officielles, OPubl.
This document is not an official publication. Only the publication of the Federal Chancellery is legally binding.