Droit international 0.7 Travaux publics - Énergie - Transports et communications 0.74 Transports et communications
Internationales Recht 0.7 Öffentliche Werke - Energie - Verkehr 0.74 Verkehr

0.748.131.934.921 Échange de notes des 19 novembre 1997/16 janvier 1998 constituant l'avenant no 4 de l'annexe II (cahier des charges) de la convention franco-suisse du 4 juillet 1949 relative à la construction et à l'exploitation de l'aéroport de Bâle-Mulhouse à Blotzhein

0.748.131.934.921 Notenaustausch vom 19. November 1997/16. Januar 1998 über den Nachtrag Nr. 4 zum Anhang II (Pflichtenheft) des französisch-schweizerischen Staatsvertrages vom 4. Juli 1949 über den Bau und Betrieb des Flughafens Basel-Mülhausen in Blotzheim

Index Inverser les langues Précédent
Index Inverser les langues

Préambule

Texte original

Ambassade de Suisse

Paris, le 16 janvier 1998

Au Ministère
des Affaires étrangères

Paris

L’Ambassade de Suisse présente ses compliments au Ministère des Affaires étrangères et a l’honneur de se référer à sa note du 19 novembre 1997 dont la teneur est la suivante:

«Le Ministère des Affaires étrangères présente ses compliments à l’Ambassade de Suisse et, se référant à la Convention franco-suisse du 4 juillet 19491 relative à la construction et à l’exploitation de l’Aéroport de Bâle-Mulhouse à Blotzheim, a l’honneur de lui exposer ce qui suit:
Par décision du 1er juillet 1997, le Conseil d’administration de l’Aéroport de Bâle-Mulhouse a, en vue de la poursuite du développement de ce dernier, proposé aux Gouvernements français et suisse l’établissement d’un avenant au cahier des charges annexé à la Convention franco-suisse du 4 juillet 1949 relative à la construction et à l’exploitation de l’Aéroport de Bâle-Mulhouse. Cette proposition est fondée sur l’art. 19 de la Convention relatif à la révision du cahier des charges, et sur l’art. 9 de ce dernier réglant les extensions et les conditions d’établissement et de mise en service d’ouvrages et installations supplémentaires.
Dès lors, il convient pour les deux Gouvernements de prendre les dispositions ci-après:
1)
compte tenu, d’une part, de l’achèvement des travaux de premier établissement constaté par l’avenant no 3 au cahier des charges approuvé par l’échange de notes des 12 et 29 février 19962, et d’autre part, des perspectives de développement de l’Aéroport, il est nécessaire de préciser les règles de financement des ouvrages et installations;
2)
lors de la ratification par les Autorités compétentes françaises et suisses des projets de modifications essentielles des ouvrages et installations existants et des projets d’ouvrages et installations nouveaux dont le montant est supérieur à 35 millions de francs français (valeur au 1er janvier 1997 réévaluée suivant l’évolution de l’indice national INSEE du coût de la construction) telle qu’elle résulte de l’art. 13-2 des statuts de l’Aéroport, s’il apparaît que l’Aéroport n’est pas en mesure de financer les dépenses prévisionnelles, la France et la Suisse apportent le financement complémentaire dans les conditions précisées au 3 ci-dessous;
3)
dans ce cas, la France et la Suisse contribuent à parts égales. La contribution des Etats est alors arrêtée pour chacun des deux Etats pour une période de trois ans, ou tout autre période décidée d’un commun accord par les Autorités compétentes françaises et suisses. Le versement des contributions est subordonné à la réalisation effective des investissements;
4)
les contributions mentionnées au 3 ci-dessus sont des subventions, des bonifications d’intérêts ou tout autre forme d’apport financier non remboursable. Elles émanent de l’Etat français et de la Confédération suisse. Les apports des autres collectivités et établissements publics, et des chambres de commerce, s’imputent sur les contributions de leur pays respectif;
5)
pour l’application des 3 et 4 ci-dessus:
a)
les dépenses d’acquisition foncières réalisées pour le compte de l’Aéroport s’imputent sur la contribution française. L’excédent éventuel est imputé sur la contribution française suivante,
b)
les contributions décidées avant le 1er janvier 1997 ne sont pas prises en compte;
6)
le présent avenant peut être dénoncé dans les conditions suivantes:
a)
la Partie qui envisage de dénoncer informe l’autre Partie de son intention deux ans au moins avant la date d’effet souhaitée,
b)
pour être valable, la dénonciation doit être confirmée dans l’année qui suit cette information,
c)
elle produit son entier effet après l’exécution complète par la Partie ayant dénoncé des engagements qu’elle avait contractés au titre du programme de financement en cours d’exécution.
Le Ministère des Affaires étrangères serait reconnaissant à l’Ambassade de Suisse de bien vouloir lui confirmer l’accord du Gouvernement suisse. La présente note et la réponse à celle-ci de l’Ambassade de Suisse constitueront alors l’avenant no 4 au cahier des charges annexé à la Convention franco-suisse du 4 juillet 1949 relative à la construction et à l’exploitation de l’Aéroport de Bâle-Mulhouse. Il appartiendra dès lors au Conseil d’administration de l’Aéroport de Bâle-Mulhouse d’autoriser le lancement des travaux actuellement envisagés.
Le Ministère des Affaires étrangères saisit cette occasion pour renouveler à l’Ambassade de Suisse les assurances de sa haute considération.»

L’Ambassade de Suisse a l’honneur de faire savoir au Ministère des Affaires étrangères que le Conseil fédéral suisse a approuvé ce qui précède.

L’Ambassade de Suisse saisit cette occasion pour renouveler au Ministère des Affaires étrangères les assurances de sa haute considération.

Präambel

Übersetzung1

Schweizerische Botschaft

Paris, den 16. Januar 1998

Ministerium
für auswärtige Angelegenheiten

Paris

Die Schweizerische Botschaft bezeugt dem französischen Aussenministerium ihre Hochachtung und beehrt sich, auf dessen Note vom 19. November 1997 Bezug zu nehmen, die folgenden Wortlaut hat:

«Das Ministerium für auswärtige Angelegenheiten bezeugt der Schweizerischen Botschaft seine Hochachtung und beehrt sich, bezugnehmend auf den französisch-schweizerischen Staatsvertrag vom 4. Juli 19492 über den Bau und Betrieb des Flughafens Basel-Mülhausen in Blotzheim, folgendes mitzuteilen:
Mit Beschluss vom 1. Juli 1997 hat der Verwaltungsrat des Flughafens Basel-Mülhausen, im Hinblick auf die weitere Entwicklung des Flughafens, den Regierungen Frankreichs und der Schweiz beantragt, einen Nachtrag zum Pflichtenheft des französisch-schweizerischen Staatsvertrages vom 4. Juli 1949 über den Bau und Betrieb des Flughafens Basel-Mülhausen zu errichten. Dieser Vorschlag stützt sich auf Artikel 19 des Staatsvertrages, welcher die Änderung des Pflichtenheftes betrifft, und auf Artikel 9 des letztgenannten, welcher die Erweiterungen und die Bedingungen für die Erstellung und Indienstsetzung zusätzlicher Anlagen oder Einrichtungen regelt.
Demnach ist es für die beiden Regierungen angezeigt, das Folgende zu bestimmen:
1)
Unter Berücksichtigung einerseits der Tatsache, dass die Arbeiten des ersten Ausbaus, festgehalten im Nachtrag Nr. 3 zum Pflichtenheft, welcher mit Notenwechsel vom 12. und 29. Februar 19963 genehmigt worden ist, beendigt sind und andererseits aufgrund der Verkehrsaussichten des Flughafens, ist es erforderlich, die Finanzierungsregeln der Anlagen und Einrichtungen zu präzisieren;
2)
Wenn es sich bei der Genehmigung für wesentliche Änderungen an Projekten von bestehenden Anlagen und Einrichtungen sowie von neuen Anlagen und Einrichtungen, deren Wert höher ist als 35 Millionen französische Franken (Stand am 1. Januar 1997 mit Wertberichtigung gemäss nationalem Index INSEE der Baukosten), so wie es sich aus Artikel 13 Ziffer 2 der Statuten des Flughafens ergibt, zeigt, dass der Flughafen nicht in der Lage ist, die geplanten Ausgaben zu finanzieren, so übernehmen Frankreich und die Schweiz die zusätzliche Finanzierung gemäss den Bedingungen der nachstehenden Ziffer 3;
3)
In diesem Fall leisten Frankreich und die Schweiz zu gleichen Teilen. Der Beitrag der beiden Staaten wird für jeden Staat für einen Zeitraum von drei Jahren festgelegt oder für einen anderen Zeitraum, welcher gemeinsam durch die zuständigen französischen und schweizerischen Behörden bestimmt wird. Die Auszahlung der Beiträge ist abhängig von der tatsächlichen Ausführung der Investitionen;
4)
Die in der vorstehenden Ziffer 3 erwähnten Beiträge sind Subventionen, Zinsvergünstigungen oder jede andere nicht rückzahlbare finanzielle Leistung. Sie stammen vom französischen Staat und von der Schweizerischen Eidgenossenschaft. Allfällige Beiträge von anderen Körperschaften und öffentlich-rechtlichen Unternehmen sowie der Handelskammern werden an die Leistungen des betreffenden Staates angerechnet;
5)
Für die Anwendung der vorstehenden Ziffern 3 und 4 gilt:
a)
die Ausgaben für den zugunsten des Flughafens getätigten Grundstückerwerb wird an den französischen Beitrag angerechnet. Ein allfälliger Mehrbetrag wird dem nachfolgenden französischen Beitrag gutgeschrieben,
b)
die vor dem 1. Januar 1997 beschlossenen Beiträge werden nicht berücksichtigt;
6)
Der vorliegende Nachtrag kann unter den folgenden Bedingungen gekündigt werden:
a)
die Partei, welche beabsichtigt, den Nachtrag zu kündigen, teilt ihre Absicht der anderen Partei mindestens zwei Jahre vor dem Termin mit, an dem die Kündigung in Kraft treten soll,
b)
damit die Kündigung wirksam wird, muss diese innert einem Jahr von der Mitteilung an gerechnet bestätigt werden,
c)
die Kündigung entfaltet ihre volle Wirkung von dem Zeitpunkt an, in dem die kündigende Partei ihre Verpflichtungen aus einem laufenden Finanzierungsprogramm vollständig erfüllt hat.
Das Ministerium für auswärtige Angelegenheiten wäre der Schweizerischen Botschaft für die Bestätigung des Einverständnisses der Schweizerischen Regierung dankbar. Diese Note und die Antwort der Schweizerischen Botschaft bilden alsdann den Nachtrag Nr. 4 zum Pflichtenheft des französisch-schweizerischen Staatsvertrages vom 4. Juli 1949 über den Bau und Betrieb des Flughafens Basel-Mülhausen. Es wird alsdann Sache des Verwaltungsrates des Flughafens Basel-Mülhausen sein, über den Beginn der geplanten Arbeiten zu entscheiden.
Das Ministerium für auswärtige Angelegenheiten benützt diesen Anlass, die Schweizerische Botschaft seiner ausgezeichneten Hochachtung zu versichern.»

Die Schweizerische Botschaft beehrt sich, dem Ministerium für auswärtige Angelegenheiten mitzuteilen, dass der Schweizerische Bundesrat das Obgenannte gutgeheissen hat.

Die Schweizerische Botschaft benützt diesen Anlass, das Ministerium für auswärtige Angelegenheiten seiner ausgezeichneten Hochachtung zu versichern.

1 AS 1998 1781 Der Originaltext findet sich unter der gleichen Nummer in der französischen Ausgabe dieser Sammlung.

2 SR 0.748.131.934.92

3 SR 0.748.131.934.920

 

Ceci n’est pas une publication officielle. Seule la publication opérée par la Chancellerie fédérale fait foi. Ordonnance sur les publications officielles, OPubl.
Dies ist keine amtliche Veröffentlichung. Massgebend ist allein die Veröffentlichung durch die Bundeskanzlei.