(1) Les créances que les autorités suisses font valoir en vertu des dispositions figurant à l’article 2, alinéa 1, à l’encontre d’un habitant de Büsingen seront recouvrées, à la demande de l’autorité suisse compétente, par l’office financier allemand compétent pour Büsingen selon les dispositions allemandes relatives au recouvrement de créances fiscales.
(2) La base légale de la saisie d’un objet à l’égard duquel il n’existe pas de droit de gage douanier est constituée par une décision définitive et exécutoire de l’autorité compétente suisse. Sur cette décision, l’autorité suisse à désigner selon les dispositions du Protocole final devra attester la compétence de l’autorité dont émane la décision, ainsi que le caractère définitif et exécutoire de cette dernière.
(3) La décision suisse n’est pas sujette à un examen du fond par les autorités allemandes. Si toutefois celles‑ci constatent que la décision contient des inexactitudes évidentes, elles peuvent la restituer à l’autorité suisse. Celle‑ci prend une décision définitive et obligatoire au sujet de la rectification.
(4) Lorsque le débiteur fait opposition à la créance, cette opposition sera examinée par l’autorité suisse compétente en dehors de la procédure d’exécution forcée. Tant que l’autorité suisse ne demande pas un non‑lieu, la procédure d’exécution forcée n’est pas suspendue de ce fait.
(5) Dans une procédure d’exécution forcée ou de faillite, les créances des autorités suisses mentionnées à l’alinéa 1 ci‑dessus ont le même rang que des créances analogues des autorités allemandes.
(6) Lorsqu’un habitant de Büsingen possède des biens en Suisse, les autorités suisses ont également la possibilité d’engager contre lui une procédure de saisie en Suisse, selon le droit suisse. En pareil cas, le for de la saisie est constitué dans la ville de Schaffhouse.
(1) Forderungen, die von schweizerischen Behörden auf Grund der in Artikel 2 Absatz 1 genannten Vorschriften gegen Einwohner von Büsingen erhoben werden, werden auf Ersuchen der zuständigen schweizerischen Behörde von dem für Büsingen zuständigen deutschen Finanzamt nach den für die Beitreibung von Abgabenforderungen massgebenden deutschen Vorschriften beigetrieben.
(2) Grundlage für die Beitreibung in Gegenstände, an denen ein Zollpfandrecht nicht besteht, bildet die rechtskräftige und vollstreckbare Entscheidung der zuständigen schweizerischen Behörde. Auf der Entscheidung müssen die Zuständigkeit der entscheidenden Behörde, die Rechtskraft und die Vollstreckbarkeit von der gemäss Schlussprotokoll zu bezeichnenden schweizerischen Behörde bescheinigt sein.
(3) Die schweizerische Entscheidung unterliegt nicht der sachlichen Nachprüfung durch die deutschen Behörden. Stellen diese jedoch fest, dass die Entscheidung offensichtlich Unrichtigkeiten enthält, so können sie die Entscheidung der schweizerischen Behörde zurückgeben. Diese entscheidet endgültig und verbindlich über die Berichtigung.
(4) Einwendungen des Vollstreckungsschuldners gegen den Anspruch, dessen Erfüllung erzwungen werden soll, sind ausserhalb des Zwangsverfahrens vor der zuständigen schweizerischen Behörde zu verfolgen. Die Zwangsvollstreckung wird dadurch nicht aufgehalten, solange nicht die schweizerische Behörde um die Einstellung ersucht.
(5) Die in Absatz 1 genannten Ansprüche schweizerischer Behörden stehen bei der Zwangsvollstreckung und im Konkurs entsprechenden Ansprüchen deutscher Behörden gleich.
(6) Besitzt ein Einwohner von Büsingen Vermögenswerte in der Schweiz, so kann die schweizerische Behörde gegen ihn wegen Forderungen gemäss Absatz 1 die Beitreibung (Betreibung) auch in der Schweiz nach schweizerischem Recht vornehmen. Hierbei gilt die Stadt Schaffhausen als Betreibungsort.
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