(1) Les fonctionnaires et les autres agents (ci-après: fonctionnaires) des autorités de police de l’un des Etats contractants sont autorisés à continuer sur le territoire de l’autre Etat contractant une observation, entreprise dans le cadre d’une procédure d’enquête relative à une infraction pouvant donner lieu à une extradition dans l’Etat requis, lorsque celui-ci a autorisé l’observation transfrontalière sur la base d’une demande présentée au préalable; il en va de même lorsqu’une observation vise à assurer l’exécution d’une peine. L’autorisation peut être assortie de conditions. Sur requête, l’observation doit être confiée à des fonctionnaires de l’Etat contractant sur le territoire duquel elle est effectuée. La demande au sens de la 1re phrase doit être adressée à l’autorité désignée par chacun des Etats contractants et compétente pour délivrer ou transmettre l’autorisation requise. Chaque autorisation est valable sur l’ensemble du territoire de l’Etat contractant qui l’a délivrée. La frontière peut être franchie également en dehors des passages de frontière autorisés et des horaires d’ouverture au trafic.
(2) Lorsque, pour des raisons particulièrement urgentes, l’autorisation préalable de l’autre Etat contractant ne peut être demandée, une observation peut être continuée au-delà de la frontière aux conditions suivantes:
L’observation doit être interrompue dès que l’Etat contractant sur le territoire duquel elle a lieu l’exige, à la suite de la communication visée au ch. 1 ou de la demande visée au ch. 2, ou si l’autorisation n’est pas obtenue dans les cinq heures qui suivent le franchissement de la frontière.
(3) L’observation visée aux par. 1 et 2 ne peut être exercée qu’aux conditions générales suivantes:
(4) La demande visée aux par. 1 et 2 doit être adressée:
La transmission peut également s’effectuer par l’entremise des services centraux nationaux ou des autorités de police responsables de la mission. Lorsque la demande n’est pas transmise par l’entremise des services centraux nationaux, ceux-ci en reçoivent simultanément une copie.
(1) Beamte und sonstige Bedienstete (im Folgenden: Beamte) der Polizeibehörden des einen Vertragsstaates sind befugt, eine Observation im Rahmen eines Ermittlungsverfahrens wegen einer im ersuchten Staat auslieferungsfähigen Straftat auf dessen Hoheitsgebiet fortzusetzen, wenn dieser der grenzüberschreitenden Observation auf der Grundlage eines zuvor gestellten Ersuchens zugestimmt hat; gleiches gilt für eine Observation mit dem Ziel der Sicherstellung der Strafvollstreckung. Die Zustimmung kann mit Auflagen verbunden werden. Auf Verlangen ist die Observation an Beamte des Vertragsstaates, auf dessen Hoheitsgebiet die Observation stattfindet, zu übergeben. Das Ersuchen nach Satz 1 ist an die durch jeden der Vertragsstaaten bezeichnete Behörde zu richten, die befugt ist, die erbetene Zustimmung zu erteilen oder zu übermitteln. Die erteilte Zustimmung gilt jeweils für das gesamte Hoheitsgebiet. Die Grenze darf auch ausserhalb zugelassener Grenzübergänge und festgesetzter Verkehrsstunden überschritten werden.
(2) Kann wegen besonderer Dringlichkeit eine vorherige Zustimmung des anderen Vertragsstaates nicht beantragt werden, darf eine Observation unter folgenden Voraussetzungen über die Grenze hinweg fortgesetzt werden:
Die Observation ist einzustellen, sobald der Vertragsstaat, auf dessen Hoheitsgebiet die Observation stattfindet, auf Grund der Mitteilung nach Nummer 1 oder des Ersuchens nach Nummer 2 dies verlangt oder wenn die Zustimmung nicht fünf Stunden nach Grenzübertritt vorliegt.
(3) Die Observation nach den Absätzen 1 und 2 ist ausschliesslich unter den nachstehenden allgemeinen Voraussetzungen zulässig:
(4) Das Ersuchen gemäss Absatz 1 oder 2 ist zu richten:
Die Übermittlung kann auch über die nationalen Zentralstellen oder über die einsatzführenden Polizeibehörden erfolgen. In den Fällen, in denen das Ersuchen nicht über die nationalen Zentralstellen vermittelt wird, erhalten sie gleichzeitig eine Kopie des Ersuchens.
Ceci n’est pas une publication officielle. Seule la publication opérée par la Chancellerie fédérale fait foi. Ordonnance sur les publications officielles, OPubl.
Dies ist keine amtliche Veröffentlichung. Massgebend ist allein die Veröffentlichung durch die Bundeskanzlei.