(1) S’il n’est pas possible de joindre à la demande de séquestre ou de perquisition l’expédition ou une copie certifiée conforme du mandat décerné par le juge, il suffit de produire une déclaration de l’autorité judiciaire compétente attestant que les conditions prescrites par le droit en vigueur dans l’Etat requérant pour ordonner ces mesures sont remplies.
(2) Sont réservés les droits de tiers et – sans préjudice de l’al. 7 – ceux de l’Etat requis sur les objets et documents qui doivent être transmis en vertu de l’art. 3 de la Convention ou selon le présent Accord.
(3) Hormis les pièces à conviction mentionnées à, l’art. 3 de la Convention, sont également remis, sur demande présentée par l’autorité compétente aux fins de les restituer au lésé, les objets qui proviennent d’un fait délictueux, ainsi que le produit de leur aliénation, sauf dans les cas suivants:
(4) Une demande de ce genre peut être présentée jusqu’au moment où l’exécution de la sanction prend fin.
(5) L’art. 6, par. 1, de la Convention s’applique également aux objets mentionnés à l’al. 3 du présent article. Une autre procédure en cours dans l’Etat requis est assimilée à une procédure pénale selon l’art. 6, par. 1, de la Convention.
(6) En cas de décision portant sur la renonciation prévue à l’art. 6, par. 2, de la Convention, il y a lieu d’examiner si une tierce personne étrangère à l’infraction rend vraisemblable qu’elle a acquis de bonne foi des droits sur ces objets dans l’un des deux Etats et si ses prétentions ont été satisfaites ou garanties.
(7) L’Etat requis ne fait pas valoir un droit de gage douanier, ni d’autres garanties réelles découlant du droit des douanes ou des contributions, lorsqu’il remet les objets en renonçant à leur restitution, à moins que le propriétaire de ces objets, lésé par l’infraction, ne soit lui‑même redevable des droits éludés.
(8) Les objets à remettre sont envoyés par la poste ou livrés à la frontière, sauf entente contraire dans un cas particulier.
(1) Kann einem Ersuchen um Beschlagnahme von Gegenständen oder Durchsuchung keine Ausfertigung oder beglaubigte Abschrift der richterlichen Anordnung beigefügt werden, so genügt die Erklärung der zuständigen Justizbehörde, dass die für diese Massnahme erforderlichen Voraussetzungen nach dem im ersuchenden Staat geltenden Recht vorliegen.
(2) Rechte dritter Personen und – unbeschadet des Absatzes 7 – des ersuchten Staates an den nach Artikel 3 des Übereinkommens oder nach diesem Vertrag zu übermittelnden Gegenständen oder Schriftstücken bleiben unberührt.
(3) Ausser den in Artikel 3 des Übereinkommens erwähnten Beweisstücken werden auf Ersuchen einer zuständigen Behörde zum Zwecke der Aushändigung an den Geschädigten auch Gegenstände übermittelt, die aus der strafbaren Handlung herrühren, sowie das durch ihre Verwertung erlangte Entgelt, es sei denn, dass
(4) Ein solches Ersuchen kann bis zur Beendigung der Strafvollstreckung gestellt werden.
(5) Artikel 6 Ziffer 1 des Übereinkommens ist auch hinsichtlich der in Absatz 3 des vorliegenden Artikels bezeichneten Gegenstände anwendbar. Einem Strafverfahren nach Artikel 6 Ziffer 1 des Übereinkommens steht ein anderes im ersuchten Staat anhängiges Verfahren gleich.
(6) Bei der Entscheidung über den in Artikel 6 Ziffer 2 des Übereinkommens vorgesehenen Verzicht auf die Rückgabe wird berücksichtigt, ob eine an der strafbaren Handlung nicht beteiligte Person glaubhaft macht, sie habe in einem der beiden Staaten gutgläubig Rechte an den Gegenständen erworben, und ob ihre Ansprüche befriedigt oder sichergestellt worden sind.
(7) Ein Zollpfandrecht oder eine sonstige dingliche Haftung nach den Vorschriften des Zoll‑ oder Steuerrechts wird der ersuchte Staat bei der Übermittlung von Gegenständen unter Verzicht auf deren Rückgabe nicht geltend machen, es sei denn, dass der durch die strafbare Handlung geschädigte Eigentümer der Gegenstände die Abgabe selbst schuldet.
(8) Zu übermittelnde Gegenstände werden, soweit im Einzelfall nichts anderes vereinbart wird, mit der Post übersandt oder an der Grenze übergeben.
Ceci n’est pas une publication officielle. Seule la publication opérée par la Chancellerie fédérale fait foi. Ordonnance sur les publications officielles, OPubl.
Dies ist keine amtliche Veröffentlichung. Massgebend ist allein die Veröffentlichung durch die Bundeskanzlei.