(1) Les collaborateurs des autorités compétentes pour effectuer le transfert sont habilités à faire transiter sous escorte policière, sur le territoire de l’autre partie contractante, des personnes se trouvant en garde à vue. Cette remarque vaut aussi pour le transit de personnes à transférer jusqu’à un aéroport international situé sur le territoire de l’autre partie contractante ou jusqu’au lieu du transfert se trouvant à la frontière d’un Etat voisin. L’autorité compétente, de même que les cantons concernés ou les circonscriptions de l’autre partie contractante, doivent être informés en temps voulu du transit envisagé, ainsi que de l’itinéraire emprunté et du moyen de transport choisi et disposer des données personnelles de la personne concernée.
(2) Le transit doit suivre le chemin le plus court et ne doit pas être ponctué d’arrêts inutiles. En cas de transit par les transports publics, l’entreprise de transport doit être préalablement informée.
(3) Les collaborateurs des autorités compétentes pour effectuer le transfert ne sont pas autorisés à effectuer, sur le territoire de l’autre partie contractante, des actes officiels dépassant le cadre du transit, sauf si ceux-ci sont nécessaires. Dans ce cas, il importe de prendre toutes les mesures de sécurité qui s’imposent afin d’empêcher une fuite de la personne transférée, la mise en danger de tiers ou d’objets ou encore une perturbation de la circulation. A cette fin, le recours à des moyens de contrainte, comme la mise de menottes, est au besoin admis. L’application de mesures de contrainte est régie par le droit national de la partie contractante sur le territoire de laquelle le transit a lieu.
(4) Les personnes inaptes à être transportées ou n’ayant pas le droit de l’être conformément aux dispositions correspondantes ne sont pas concernées par ce type de transit.
(5) Si une personne en cours de transfert s’enfuit, les collaborateurs accompagnants des autorités compétentes pour effectuer le transfert sont tenus de la poursuivre sur-le-champ et d’informer immédiatement le premier collaborateur atteignable des autorités de la partie contractante compétente chargées de la sécurité. Ils sont autorisés à poursuivre le fugitif uniquement aux alentours du chemin prévu pour le transit; la poursuite prend fin au plus tard lorsque les autorités de la partie contractante compétente chargées de la sécurité prennent la suite et demandent expressément aux collaborateurs accompagnants d’y mettre un terme.
(6) Les personnes en transit n’ont besoin ni de document de voyage ni de visa.
(1) Mitarbeitenden der für die Überstellung zuständigen Behörden ist die Durchbeförderung von in Gewahrsam befindlichen Personen durch das Hoheitsgebiet der anderen Vertragspartei gestattet. Dies betrifft auch die Durchbeförderung von zu überstellenden Personen zu einem auf dem Hoheitsgebiet der anderen Vertragspartei liegenden internationalen Flughafen oder bis an den Überstellungsort an der Grenze zu einem Nachbarstaat. Von der beabsichtigten Durchbeförderung sind die zuständige Behörde sowie die betroffenen Kantone bzw. Wahlkreise der anderen Vertragspartei rechtzeitig unter Angabe der Durchbeförderungsstrecke und des gewählten Verkehrsmittels sowie der Personalien der zu befördernden Person zu verständigen.
(2) Die Durchbeförderung hat auf dem kürzest möglichen Weg und ohne unnötigen Aufenthalt zu erfolgen. Bei Durchbeförderungen mit öffentlichen Verkehrsmitteln ist das Transportunternehmen im Voraus zu verständigen.
(3) Die Mitarbeitenden der für die Überstellung zuständigen Behörden dürfen auf dem Hoheitsgebiet der anderen Vertragspartei keine über die Durchbeförderung hinausgehenden Amtshandlungen vornehmen, es sei denn, dass diese im Zusammenhang mit der Beförderung erforderlich sind. Dabei sind alle erforderlichen Sicherheitsmassnahmen zu treffen, um das Entkommen der beförderten Person oder die Gefährdung Dritter oder von Sachen oder Störungen des Verkehrs zu verhindern. Zu diesem Zweck ist, falls erforderlich, auch die Anwendung von Zwangsmitteln, wie das Anlegen von Handfesseln, zulässig. Die Anwendung von Zwangsmassnahmen richtet sich nach dem nationalen Recht der Vertragspartei, auf deren Hoheitsgebiet die Durchbeförderung stattfindet.
(4) Personen, die transportunfähig sind oder nach den entsprechenden Bestimmungen nicht befördert werden dürfen, sind von dieser Art der Beförderung ausgeschlossen.
(5) Im Falle des Entkommens einer beförderten Person sind die begleitenden Mitarbeitenden der für die Überstellung zuständigen Behörden zu seiner sofortigen Verfolgung und zur unverzüglichen Verständigung des nächsten erreichbaren Mitarbeitenden der Sicherheitsbehörden der territorial zuständigen Vertragspartei verpflichtet. Die Verfolgung durch die begleitenden Mitarbeitenden der für die Überstellung zuständigen Behörden ist auf die Nähe der Beförderungsstrecke beschränkt und endet spätestens, wenn die Sicherheitsbehörden der territorial zuständigen Vertragspartei die Verfolgung aufnehmen und diese die Einstellung der Verfolgung ausdrücklich verlangen.
(6) Durchbeförderte Personen benötigen im Durchgangsverkehr weder ein Reisedokument noch ein Visum.
Ceci n’est pas une publication officielle. Seule la publication opérée par la Chancellerie fédérale fait foi. Ordonnance sur les publications officielles, OPubl.
Dies ist keine amtliche Veröffentlichung. Massgebend ist allein die Veröffentlichung durch die Bundeskanzlei.