910.18 Ordinance of 22 September 1997 on Organic Farming and the Labelling of Organically Produced Products and Foodstuffs (Organic Farming Ordinance)

910.18 Ordonnance du 22 septembre 1997 sur l'agriculture biologique et la désignation des produits et des denrées alimentaires biologiques (Ordonnance sur l'agriculture biologique)

Art. 16a Feedingstuffs

The Department shall lay down which feedingstuffs are permitted and how feedingstuffs are used.

It may prohibit the use of certain feed additives and processing aids, and certain processing methods.84

In derogation from the principle laid down in Article 3 letter c, it may authorise feed additives and processing aids which have been produced using genetically modified organisms if:

a.
they cannot be replaced by other substances; and
b.
they are not available on the market manufactured in any other way.85

The purchase of feedingstuffs to supplement the holding’s own feed stocks is permitted. Purchases must be from organically produced crops and if possible from the same region. For the purposes of harmonisation with the relevant EU legislation, the Department may make provision that a limited percentage of non-organic animal feedingstuffs may be purchased.86

The addition of feedingstuffs from conversion holdings is permitted on average up to a maximum of 30 per cent of the ration of individual categories of production animal, as dry matter. If this feedingstuff is from the holding itself, the amount may be 60 per cent, and, where this is a conversion holding, 100 per cent.87

6 In case of proven fodder yield losses, especially due to exceptional weather conditions, the directly affected livestock farmer may use non-organic fodder for a limited period with the prior written agreement of the certification body, provided that the livestock farmer is able to satisfy the certification body that insufficient organic fodder is available. If whole areas are affected by fodder yield losses, FOAG may also grant permission for the area.88

7 Fodder ingredients must be left natural and fodder preparation methods used must be as natural and energy-saving as possible. Feedingstuffs may not contain any traces of genetically modified organisms or of secondary products of genetically modified organisms which proportionally are higher than the maximum levels for unavoidable impurities laid down in legislation on feedingstuffs.

8 Animals in nomadic herds and animals put out to summer pasture may temporarily graze on non-organically farmed areas. The amount of fodder consumed, as dry matter, may not exceed 10 per cent of the total annual fodder intake.89

9 The proportion of non-organically grown fodder may amount to 10 per cent of the total fodder consumption for retired horses.90

83 Inserted by No I of the O of 23 Aug. 2000, in force since 1 Jan. 2001 (AS 2000 2491).

84 Amended by No I of the O of 31 Oct. 2012, in force since 1 Jan. 2013 (AS 2012 6353).

85 Amended by No I of the O of 31 Oct. 2012, in force since 1 Jan. 2013 (AS 2012 6353).

86 Amended by No I of the O of 31 Oct. 2012, in force since 1 Jan. 2013 (AS 2012 6353).

87 Amended by No I of the O of 31 Oct. 2012, in force since 1 Jan. 2013 (AS 2012 6353).

88 Amended by No I of the O of 23 Nov. 2005, in force since 1 Jan. 2006 (AS 2005 5527).

89 Inserted by No I of the O of 14 Nov. 2007, in force since 1 Jan. 2008 (AS 2007 6181).

90 Inserted by No I of the O of 18 Nov. 2009, in force since 1 Jan. 2010 (AS 2009 6317).

Art. 16a Aliments pour animaux

1 Le DEFR détermine les aliments pour animaux autorisés ainsi que la façon dont ils doivent être utilisés.

2 Il peut interdire l’utilisation de certains additifs pour l’alimentation animale et certains auxiliaires technologiques ainsi que certaines méthodes de transformation.87

3 En dérogation au principe fixé à l’art. 3, let. c, le DEFR peut autoriser les additifs alimentaires pour animaux et les auxiliaires technologiques servant à la fabrication des aliments pour animaux ou obtenus au moyen des organismes génétiquement modifiés, lorsque ces produits:

a.
ne peuvent pas être remplacés par d’autres substances, et
b.
ne sont pas disponibles sur le marché produits autrement.88

4 L’achat d’aliments pour animaux en complément de la base fourragère de l’exploitation est autorisé. Les aliments achetés doivent être issus de la culture biologique et, si possible, provenir de la même région. Aux fins d’harmonisation avec la législation de l’Union européenne, le DEFR peut prévoir qu’une part limitée d’aliments non biologiques peut être achetée.89

5 L’incorporation d’aliments pour animaux provenant d’exploitations en reconversion est autorisée, à concurrence de 30 % en moyenne de la matière sèche contenue dans la ration alimentaire de chaque catégorie d’animaux. Lorsque ces aliments proviennent de l’exploitation, ce chiffre peut être porté à 60 %, et à 100 % lorsqu’il s’agit d’une exploitation en reconversion.90

6 S’il est prouvé que la production fourragère a subi des pertes notamment en raison de conditions atmosphériques exceptionnelles, le détenteur d’animaux directement concerné peut, après approbation écrite de l’organisme de certification, utiliser pendant une durée limitée des aliments non biologiques, à condition de démontrer de manière crédible à l’organisme précité que des aliments biologiques ne sont pas disponibles en quantité suffisante. Si des régions entières sont touchées par des pertes de production fourragère, l’OFAG peut accorder son approbation par région.91

7 Les composants des aliments pour animaux doivent être laissés à l’état naturel et les techniques utilisées pour la préparation des aliments doivent être, dans toute la mesure du possible, en accord avec la nature et consommer peu d’énergie. Les aliments pour animaux ne doivent pas contenir de traces d’organismes génétiquement modifiés ni de traces de produits dérivés d’organismes génétiquement modifiés dont la part dépasse les limites supérieures fixées pour les impuretés inévitables dans la législation relative aux aliments pour animaux.

8 Les animaux compris dans un troupeau transhumant ou les animaux estivés peuvent paître temporairement sur des surfaces exploitées de manière non biologique. La part en fourrage consommé durant cette période ne doit pas dépasser, en matière sèche, 10 % de la quantité annuelle totale de fourrage ingéré.92

9 La part d’aliments non biologiques dans la consommation totale peut s’élever à 10 % pour les chevaux en pension.93

86 Introduit par le ch. I de l’O du 23 août 2000, en vigueur depuis le 1er janv. 2001 (RO 2000 2491).

87 Nouvelle teneur selon le ch. I de l’O du 31 oct. 2012, en vigueur depuis le 1er janv. 2013 (RO 2012 6353).

88 Nouvelle teneur selon le ch. I de l’O du 31 oct. 2012, en vigueur depuis le 1er janv. 2013 (RO 2012 6353).

89 Nouvelle teneur selon le ch. I de l’O du 31 oct. 2012, en vigueur depuis le 1er janv. 2013 (RO 2012 6353).

90 Nouvelle teneur selon le ch. I de l’O du 31 oct. 2012, en vigueur depuis le 1er janv. 2013 (RO 2012 6353).

91 Nouvelle teneur selon le ch. I de l’O du 23 nov. 2005, en vigueur depuis le 1er janv. 2006 (RO 2005 5527).

92 Introduit par le ch. I de l’O du 14 nov. 2007, en vigueur depuis le 1er janv. 2008 (RO 2007 6181).

93 Introduit par le ch. I de l’O du 18 nov. 2009, en vigueur depuis le 1er janv. 2010 (RO 2009 6317).

 

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