311.0 Swiss Criminal Code of 21 December 1937

311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937

Art. 63 Requirements and implementation

1 If the offender is suffering from a serious mental disorder or if he is dependent on addictive substances or in any other way, the court may order that he receive out-patient rather than in-patient treatment if:

a.
the offender commits an offence in which his condition is a factor; and
b.
it is expected that the measure will reduce the risk of further offences being committed in which his condition is a factor.

2 The court may defer the execution of an unsuspended custodial sentence imposed at the same time, a suspended custodial sentence due for execution following revocation of suspension and the remainder of a sentence due for execution following a recall to custody to give precedence to out-patient treatment in order to take account of the form of the treatment. It may order probation assistance and issue conduct orders for the duration the treatment.

3 The competent authority may order the offender to be treated temporarily as an in-patient if this is required in order to initiate the out-patient treatment. The period of in-patient treatment may not exceed two months.

4 The period of out-patient treatment may not normally exceed five years. If the continuation of the out-patient treatment is considered necessary at the end of the five-year period in order to reduce the risk of further felonies and misdemeanours in which a mental disorder is a factor, the court may at the request of the executive authority continue the treatment for a further period of from one to five years.

Art. 63 Conditions et exécution

1 Lorsque l’auteur souffre d’un grave trouble mental, est toxico-dépendant ou qu’il souffre d’une autre addiction, le juge peut ordonner un traitement ambulatoire au lieu d’un traitement institutionnel, aux conditions suivantes:

a.
l’auteur a commis un acte punissable en relation avec son état;
b.
il est à prévoir que ce traitement le détournera de nouvelles infractions en relation avec son état.

2 Si la peine n’est pas compatible avec le traitement, le juge peut suspendre, au profit d’un traitement ambulatoire, l’exécution d’une peine privative de liberté ferme prononcée en même temps que le traitement, l’exécution d’une peine privative de liberté devenue exécutoire à la suite de la révocation du sursis et l’exécution du solde de la peine devenu exécutoire en raison d’une décision de réintégration. Il peut ordonner une assistance de probation et imposer des règles de conduite pendant la durée du traitement.

3 L’autorité compétente peut ordonner que l’auteur soit momentanément soumis à un traitement institutionnel initial temporaire si cette mesure permet de passer ensuite à un traitement ambulatoire. Le traitement institutionnel ne peut excéder deux mois au total.

4 Le traitement ambulatoire ne peut en règle générale excéder cinq ans. Si, à l’expiration de la durée maximale, il paraît nécessaire de le poursuivre pour détourner l’auteur d’autres crimes ou délits en relation avec son trouble mental, le juge peut, à la requête de l’autorité d’exécution, le prolonger de un à cinq ans à chaque fois.

 

This document is not an official publication. Only the publication of the Federal Chancellery is legally binding.
Ceci n’est pas une publication officielle. Seule la publication opérée par la Chancellerie fédérale fait foi. Ordonnance sur les publications officielles, OPubl.