(1) Streitigkeiten zwischen einer Vertragspartei und einem Investor der anderen Vertragspartei über dessen Investition auf dem Hoheitsgebiet der ersteren, welche die geltend gemachte Verletzung dieses Abkommens betreffen (nachfolgend «Investitionsstreitigkeit» genannt), werden, unbeschadet Artikel 13 dieses Abkommens (Streitigkeiten zwischen den Vertragsparteien), nach Möglichkeit durch Beratungen, Verhandlungen oder Mediation (nachfolgend «Verfahren zur einvernehmlichen Lösung») beigelegt.
(2) Bevor der Investor eine Investitionsstreitigkeit zur Beilegung gemäss Absatz 3 unterbreiten darf, muss er zusätzlich zum Verfahren gemäss Absatz 1 die Streitigkeit dem innerstaatlichen Verwaltungsverfahren in der Vertragspartei, auf deren Hoheitsgebiet die Investition getätigt wurde (nachfolgend «Streitpartei»), unterbreiten. Der Investor kann die Investitionsstreitigkeit dem innerstaatlichen Verwaltungsverfahren parallel zu oder in Verbindung mit dem in Absatz 1 erwähnten Verfahren zur einvernehmlichen Lösung unterbreiten. Die beiden Verfahren dürfen in keinem Fall die Frist von sechs Monaten seit dem schriftlichen Gesuch zur Durchführung von Beratungen, Verhandlungen oder Mediation überschreiten.
(3) Wenn die Investitionsstreitigkeit während den sechs Monaten nicht einvernehmlich beigelegt werden kann und der Investor mit dem Ergebnis des innerstaatlichen Verwaltungsverfahrens nicht zufrieden ist, kann er die Streitigkeit wahlweise wie folgt unterbreiten:
(4) Jede Vertragspartei erteilt hiermit ihre uneingeschränkte und unwiderrufliche Zustimmung, Investitionsstreitigkeiten gemäss Absatz 3 der internationalen Schiedsgerichtsbarkeit zu unterbreiten. Falls der Investor und die Streitpartei aber einen Investitionsvertrag abgeschlossen haben, werden Streitigkeiten über die Verletzung des Investitionsvertrages durch den in diesem Vertrag vorgesehenen Streitschlichtungsmechanismus beigelegt. Es besteht Einvernehmen darüber, dass die Beilegung von Investitionsstreitigkeiten aufgrund einer Verletzung dieses Abkommens dadurch nicht berührt wird.
(5) Der Investor kann eine Investitionsstreitigkeit nicht mehr einem nationalen Gericht oder der Schiedsgerichtsbarkeit unterbreiten, wenn mehr als fünf Jahre vergangen sind seit dem Zeitpunkt, an welchem der Investor von der Verletzung dieses Abkommens und dem daraus erlittenen Verlust oder Schaden Kenntnis erlangte oder hätte erlangen sollen.
(6) Hat der Investor die Investitionsstreitigkeit einem der in Absatz 3 erwähnten Streitschlichtungsgremien unterbreitet, ist diese Wahl endgültig.
(7) Sofern die Streitparteien nichts anderes bestimmen, besteht das Schiedsgericht aus drei Schiedsrichtern, wobei jede Streitpartei einen Schiedsrichter bestimmt und der dritte, welcher den Vorsitz hat, einvernehmlich bestimmt wird. Können sich die Streitparteien innerhalb von drei Monaten seit der Stellung des Schiedsbegehrens nicht auf die Zusammensetzung des Schiedsgerichts einigen, bestimmt der Generalsekretär von ICSID auf Begehren einer Streitpartei den oder die noch nicht bestimmten Schiedsrichter.
(8) Das Schiedsgericht entscheidet die Investitionsstreitigkeit in Übereinstimmung mit diesem Abkommen und den anwendbaren Regeln und Grundsätzen des Völkerrechts.
(9) Das Schiedsgericht kann, separat oder in Kombination, nur Folgendes zusprechen:
Das Schiedsgericht kann auch die Verfahrenskosten und diejenigen der Rechtsvertretung gemäss den anwendbaren Schiedsregeln zusprechen.
(10) Der Schiedsspruch ist endgültig und für die Streitparteien bindend und wird unverzüglich gemäss dem Recht der betroffenen Vertragspartei vollzogen.
6 Cairo Regional Centre for International Commercial Arbitration
(1) Les différends entre une Partie Contractante et un investisseur de l’autre Partie Contractante relatifs à un investissement de ce dernier sur le territoire de la première et qui portent sur une violation alléguée du présent Accord (ci-après «différend en matière d’investissement») sont réglés, dans la mesure du possible et sans préjudice de l’art. 13 du présent Accord (Différends entre les Parties Contractantes), par la consultation, la négociation ou la médiation (ci-après «procédure de règlement amiable»).
(2) Avant de soumettre le différend en matière d’investissement, en vue de son règlement, à l’une des instances visées à l’al. (3), l’investisseur le soumet, en sus de l’al. (1), à la procédure administrative prévue par la législation de la Partie Contractante sur le territoire de laquelle l’investissement a été effectué (ci-après «Partie contestante»). L’investisseur peut soumettre le différend en matière d’investissement à ladite procédure administrative parallèlement à la procédure de règlement amiable visée à l’al. (1) ou conjointement avec elle. Les deux procédures n’excèdent en aucun cas six mois à compter de la demande écrite de consultation, de négociation ou de médiation présentée par l’investisseur.
(3) Si, dans les six mois, la procédure de règlement amiable n’a pas permis de régler le différend en matière d’investissement et que l’investisseur n’est pas satisfait de l’issue de la procédure administrative susmentionnée, il peut choisir de soumettre le différend:
(4) Chaque Partie Contractante donne son consentement inconditionnel et irrévocable à la soumission à l’arbitrage international, conformément à l’al. (3) ci-dessus, de tout différend en matière d’investissement. Toutefois, lorsque l’investisseur et la Partie contestante ont signé un contrat d’investissement, la procédure de règlement des différends prévue par ce contrat est applicable pour régler les différends résultant de la violation dudit contrat. Il est entendu que cela est sans préjudice du règlement des différends en matière d’investissement qui résultent de la violation du présent Accord.
(5) Aucune prétention ne peut être soumise par l’investisseur à un tribunal national ou à l’arbitrage si plus de cinq ans se sont écoulés depuis la date à laquelle l’investisseur a eu ou aurait dû avoir connaissance de la violation du présent Accord et de la perte ou du dommage résultant de cette violation.
(6) Une fois que l’investisseur a soumis le différend en matière d’investissement à l’une des instances visées à l’al. (3), ce choix est définitif.
(7) A moins que les parties au différend n’en disposent autrement, le tribunal arbitral est composé de trois arbitres, chaque partie au différend désignant un arbitre, le troisième arbitre, qui sera le Président, étant désigné par les deux parties au différend. Si le tribunal arbitral n’est pas constitué dans les trois mois suivant la présentation de la demande d’arbitrage, le Secrétaire général du CIRDI désigne, à la requête de l’une ou l’autre partie au différend, l’arbitre ou les arbitres non encore désignés.
(8) Le tribunal arbitral statue sur le différend conformément aux dispositions du présent Accord et aux règles et principes applicables du droit international.
(9) Le tribunal arbitral peut accorder uniquement, de façon séparée ou combinée:
(10) La sentence arbitrale est définitive et obligatoire pour les parties au différend; elle est exécutée sans délai conformément à la législation de la Partie Contractante concernée.
5 Cairo Regional Centre for International Commercial Arbitration
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