Der Schweizerische Bundesrat
und
der Präsident der Französischen Republik,
auf Grund eines schweizerischerseits von der Schweizerischen Eisenbahnbank, nunmehr Schweizerische Elektrizitäts‑ und Verkehrsgesellschaft, in Basel, und französischerseits von der Compagnie générale d’électricité, in Paris, gleichzeitig namens und im Auftrage einer internationalen Gruppe eingereichten Verleihungsgesuches für die Ausnutzung der verfügbaren Wasserkraft des Doubs auf der Flussstrecke zwischen dem Saut du Doubs und Les Graviers,
haben anerkannt, dass die Schweizerische Eidgenossenschaft und der Französische Staat gleiche Rechte über das Wasser und das Gefälle dieser Flussstrecke besitzen, dass aber Ausbau und Ausnutzung dieser Wasserkraft, die nur in einer einzigen Kraftanlage erfolgen können, Gegenstand eines die Unterschiede in der Gesetzgebung der beiden Staaten berücksichtigenden internationalen Übereinkommens bilden sollen.
Sie haben infolgedessen vereinbart, dass beide Regierungen dafür besorgt sein sollen, gemeinsam die zum Ausbau der Wasserkraft nötigen Bauten auszuführen oder sie durch einen einzigen Beliehenen ausführen zu lassen und die verfügbare Energie unter sich zu verteilen, wobei es nachher jedem Teil freistehen solle, die ihm zufallende Energie nach seinem Ermessen und nach den Grundsätzen seiner eigenen Gesetzgebung zu verwenden.
Zu diesem Zwecke sind sie übereingekommen, einen Vertrag abzuschliessen, und haben zu ihren Bevollmächtigten ernannt:
(Es folgen die Namen der Bevollmächtigten)
Diese haben nach Mitteilung ihrer in guter und gehöriger Form befundenen Vollmachten folgendes vereinbart:
Le Conseil fédéral suisse
et
le Président de la République française,
Simultanément saisis, en Suisse, par la Banque suisse des chemins de fer, aujourd’hui Société suisse d’électricité et de traction, à Bâle, en France, par la Compagnie générale d’électricité, à Paris, au nom et pour le compte d’un groupement international, d’une demande de concession de la force hydraulique disponible sur le Doubs, dans la partie de la rivière comprise entre le Saut du Doubs et les Graviers,
Ont reconnu que la Confédération suisse et l’Etat français avaient des droits égaux sur les eaux et la pente du fleuve dans cette section, mais que l’aménagement de cette force hydraulique et son utilisation, réalisables seulement dans une usine unique, devaient faire l’objet d’une convention internationale tenant compte des différences de législation des deux Etats.
Ils ont, en conséquence, convenu qu’il y avait lieu pour les deux Gouvernements d’établir de concert, ou de faire établir par un concessionnaire unique, les ouvrages nécessaires à l’aménagement de la chute, et de procéder entre eux à un partage de l’énergie disponible, laissant ensuite chacun d’eux libre d’utiliser à son gré, et d’après les principes de sa propre législation, l’énergie qui lui serait ainsi dévolue.
A cet effet, ils ont résolu de conclure une convention et ont nommé pour leurs Plénipotentiaires, savoir:
(Suivent les noms des plénipotentiaires)
lesquels, après s’être communiqué leurs pleins pouvoirs, trouvés en bonne et due forme, sont convenus des dispositions suivantes:
Dies ist keine amtliche Veröffentlichung. Massgebend ist allein die Veröffentlichung durch die Bundeskanzlei.
Ceci n’est pas une publication officielle. Seule la publication opérée par la Chancellerie fédérale fait foi. Ordonnance sur les publications officielles, OPubl.