Internationales Recht 0.2 Privatrecht - Zivilrechtspflege - Vollstreckung 0.27 Zivilrechtspflege
Droit international 0.2 Droit privé - Procédure civile - Exécution 0.27 Procédure civile

0.273.1 Europäisches Übereinkommen vom 16. Mai 1972 über Staatenimmunität (mit Anlage)

0.273.1 Convention européenne du 16 mai 1972 sur l'immunité des États (avec annexe)

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Art. 24

1.  Vorbehaltlich des Artikels 15 kann jeder Staat bei der Unterzeichnung oder bei der Hinterlegung seiner Ratifikations‑, Annahme‑ oder Beitrittsurkunde oder jederzeit danach durch eine an den Generalsekretär des Europarats gerichtete Notifikation erklären, dass seine Gerichte über die Fälle der Artikel 1–13 hinaus in Verfahren gegen einen anderen Vertragsstaat in demselben Ausmass wie in Verfahren gegen Nichtvertragsstaaten entscheiden können. Diese Erklärung lässt die Immunität von der Gerichtsbarkeit unberührt, die fremde Staaten hinsichtlich der in Ausübung der Hoheitsgewalt vorgenommenen Handlungen (acta iure imperii) geniessen.

2.  Die Gerichte eines Staates, der die Erklärung nach Absatz 1 abgegeben hat, dürfen jedoch in einem Verfahren gegen einen anderen Vertragsstaat nicht entscheiden, wenn ihre Zuständigkeit nur auf einen oder mehrere der in der Anlage zu diesem Übereinkommen bezeichneten Gründe gestützt werden kann, sofern sich der andere Vertragsstaat nicht zur Hauptsache einlässt, ohne die Einrede der mangelnden Zuständigkeit des Gerichts erhoben zu haben.

3.  Auf Verfahren, die nach diesem Artikel gegen einen Vertragsstaat anhängig gemacht werden, ist Kapitel II anzuwenden.

4.  Die Erklärung nach Absatz 1 kann durch eine an den Generalsekretär des Europarats gerichtete Notifikation zurückgenommen werden. Die Zurücknahme wird drei Monate nach ihrem Eingang wirksam, berührt aber nicht die vor Ablauf dieser Frist eingeleiteten Verfahren.

Art. 24

1.  Nonobstant les dispositions de l’art. 15, tout Etat peut, au moment de la signature ou du dépôt de son instrument de ratification, d’acceptation ou d’adhésion, ou à tout autre moment ultérieur, par notification adressée au Secrétaire Général du Conseil de l’Europe, déclarer qu’en dehors des cas relevant des art. 1 à 13, ses tribunaux pourront connaître de procédures engagées contre un autre Etat Contractant dans la mesure où ils peuvent en connaître contre des Etats qui ne sont pas parties à la présente Convention. Cette déclaration ne porte pas atteinte à l’immunité de juridiction dont jouissent les Etats étrangers pour les actes accomplis dans l’exercice de la puissance publique (acta jure imperii).

2.  Les tribunaux d’un Etat qui a fait la déclaration prévue au par. 1 ne peuvent cependant connaître de telles procédures contre un autre Etat Contractant si leur compétence ne peut se fonder que sur un ou plusieurs des chefs mentionnés à l’Annexe à la présente Convention, à moins que l’autre Etat Contractant ne procède au fond sans avoir décliné la compétence du tribunal.

3.  Les dispositions du Chapitre Il sont applicables aux procédures engagées contre un Etat Contractant en vertu du présent article.

4.  La déclaration faite conformément au par. 1 peut être retirée par notification adressée au Secrétaire Général du Conseil de l’Europe. Le retrait prendra effet trois mois après la date de sa réception, mais n’affectera pas les procédures introduites avant l’expiration de ce délai.

 

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